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Pensées inavouables. Pensées inavouables.

jeudi 13 décembre 2018 par Elisabeth

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Je n’aurais jamais cru avoir un jour une attitude de mépris envers une partie de la population. C’est malheureusement ce que je ressens depuis les premières manifestations des gilets jaunes. Je me demande si en vieillissant, je ne deviens pas "réac".
La colère, je la conçois.
Les manifestations, je ne saurais dire le nombre auquel j’ai participé. Toutes avaient un objectif. Or empêcher les compatriotes ou visiteurs de circuler, d’aller travailler, bloquer l’économie, aggraver la pollution en brûlant n’importe quoi et surtout des pneus, c’est insoutenable.
que veulent-ils en continuant leurs perturbations, alors qu’ils ont obtenu des mesures importantes de la part du gouvernement ?
Ils prétendent être un mouvement spontané, sans partis politiques, ils ont inconsciemment le vocabulaire de l’extrême droite et ses raisonnements malsains.
pourquoi je les méprise ?
Parce que je ne suis pas du genre à pleurer sur mon sort, j’agis.
je pourrais être au carrefour avec eux, je suis de la même catégorie sociale. Ceux qui empêchent la France de tourner à plein régime ne sont pas les plus pauvres. Ils ne sont pas en dessous du niveau de pauvreté. Nous avons des revenus qui nous obligent à faire des choix, nous ne pouvons pas avoir le beurre, la crème fraîche et l’argent du beurre. Nous pouvons quand même vivre heureux.
En ce qui concerne les très bas revenus, salaires ou retraites, de nombreuses entreprises se sont créées à travers le pays pour répondre à des besoins locaux, à eux d’y participer.
Est-il normal qu’il y ait tant de chômage quand tant de postes, dans quel que domaine que ce soit, ne soient pas pourvus ?
On ne peut pas tout attendre de l’Etat, il faut prendre des initiatives.
Il faut envisager l’avenir avec les nouvelles techniques qui vont certes supprimer des emplois mais en créer d’autres et c’est ce coche-là qu’il ne faut pas manquer.
Au lieu d’aboyer au carrefour, il faut mesurer les changements et y prendre sa part et sa place.
Quant aux lycéens, qu’ils aillent à l’école apprendre à parler et écrire au lieu de critiquer ce qu’ils ne connaissent pas.
Ils sont contre la réforme du bac. Qu’est-ce qui ne leur convient pas ? On ne sait pas. Elle n’est peut-être pas à rejeter en bloc. Il. Faudrait voir ce qui leur fait peur pour l’avenir.
Parcours Sup, je maintiens que ça a bien fonctionné.
La violence ne résoudra rien.
Ne jamais comparer les gilets jaunes et 68. Aucun rapport.


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