La Yougoslavie d’Enki Bilal.

J’étais étonnée d’entendre Enki Bilal parler d’union des peuples sous le régime de Tito.
La Yougoslevie, la réussite du multiculturel et mult-icultuel.
Il ne s’étonne pas que dès la disparition de Tito, tyran au à la main de fer, tous les pays qui composaient la Yougoslavie, se soient fait la guerre.
Il voit ça avec ses yeux d’enfant.
On n’avait pas besoin d’un long séjour pour comprendre la douleur de toutes ces ethnies qui avaient perdu leur identité. Le chef parti, les souris ne se sont pas mises à danser mais à se faire la guerre.
C’était d’une tristesse, cette traversée de la Yougoslavie ! Des xénophobes nostalgiques d’empires révolus.
Chaque pays est très beau mais les habitants sont peu accueillants.
J’imagine qu’on a fait la leçon aux Croates pour que leur pays ait tant de succès.
Quant à la guerre intestine, la honte de l’Europe qui a regardé le désastre sans bouger.
Un peuple qui défend ses chefs sanguinaires et se révolte lorsqu’ils sont condamnés.
La réussite, c’était l’Empire ottoman qui leur avait donné de la grandeur.

En tant qu’artiste, j’adore Enki Bilal, en Histoire, il a des failles.

Enki Bilal.