Pourquoi y a t-il lycée et lycée ?

Je ne comprends pas. On admet comme une banalité qu’il existe des bons lycées et des mauvais lycées. Je m’en étonne. J’avais cru comprendre que l’école devait palier toutes les différences.
Le niveau de connaissances et l’esprit de synthèse des élèves à peu d’importance, c’est le cadre social des parents qui fait le bon et le mauvais lycée. N’y a t-il pas une erreur à ce niveau ?
Les enseignants ont fait grève parce qu’il y aurait des injustices mais cela ne leur vient pas à l’idée de lutter contre ces injustices.
Il peut y avoir de bons "profs" dans des lycées de secondes zones et des mauvais "profs" dans des lycées dits d’élite.
Le baccalauréat est un examen national ; si un élève est admis, il est admis quels que soient son lycée et son milieu social. Je le répète, je ne comprends pas et je ne supporte pas qu ’on admette comme un fait de droit cette différence qui crée des injustices.
J’aurais voulu savoir quel type de professeurs a fait grève. Je l’ai déjà écrit en juin, les premiers sont les "profs" plan plan qui font toujours le même cours que les options bousculent. Cependant je pense qu’il devait y avoir d’autres catégories. Étaient-ce des "profs" de bons lycées ou de mauvais lycées ?
Quand les enseignants se battront-ils pour récupérer douze mois de salaires payés et non dix mois divisés par douze ? Au lieu de trois cents euros par an, ce serait trois cents euros par mois.
Ils ont des arguments : Les enfants de paysans ne font plus les moissons, on demande aux enseignants de faire du social, des projets, de la création....On est loin du cours magistral où l’élève se tait, même s’il en subsiste quelques-uns. Les élèves ont souvent plus voyagé que le professeur. Ils n’arrivent pas le cerveau en friche. La télévision projette des documentaires très intéressants et instructifs, ce qui alourdit la tâche de l’enseignant. Douze mois payés pourraient être attractifs pour le recrutement.
Il pourrait y avoir un salaire de base et des primes pour les enseignants acteurs de projets.