Chronique aux lendemains d’une mort annoncée.

Ce matin les témoignages continuent mais ils sont plus nuancés.
On parle, bien sûr, des points forts de sa politique mais on rappelle les points faibles, les "ratages" comme la dissolution de l’assemblée alors qu’elle était majoritaire pour son parti, la mauvaise analyse des 82% des voix en 2002, l’hyper cumul des mandats etc....
Les magouilles, politiques et économiques, celles que le film de Patrick Rothman ne cache pas, sont à peine suggérées.
Dominique de Villepin évoquait un temps révolu, une autre façon d’accéder au pouvoir mais toujours avec un sens moral. Là, j’ai sursauté. Pourquoi avait-il des démêlés avec la justice ? Quand il battait les cartes pour éliminer, dans tous les sens du terme, tel ou tel adversaire, avait-il encore un sens moral ?
J’entends sur France -Inter qu’on fait allusion à l’affaire Boulin. Discrètement mais on en parle. Il y a eu mort d’homme, c’est autre chose que des emplois fictifs.
Il ne faudrait pas faire rêver les enragés du samedi. Il savait qu’il y avait des injustices, des inégalités mais qu’a t-il fait pour les changer ? Il a créé l’ANPE. ça a bien réglé le problème, comme chacun sait.
J’ai appris ce matin que j’avais offert des ciseaux en or à l’Empereur du Japon.