Le liseur du 6 h 27.

Deux cent dix-huit pages de bonheur. Pourtant le début est triste, la vie de Guylain Vignolles est douloureuse, monotone, contraire à ses convictions parce qu’Il aime les livres mais son métier l’oblige à les détruire. Il vainc sa timidité en lisant à haute voix dans le RER des feuillets récupérés dans la machine. Pour ami, il a l’ouvrier qu’il remplace parce que celui-ci a perdu ses jambes en nettoyant la machine dévoreuse de livres.
Un jour, il trouve une clé USB dans le RER. C’est le journal intime d’une jeune "dame pipi" d’un centre commercial. Guylain va devenir amoureux de cette jeune fille à travers ses écrits. Vont-ils se rencontrer ? Je vous invite à lire ce délicieux ouvrage pour le savoir.
J’ai aimé ce roman parce qu’il prend pour héros des gens dont on ne parle jamais. Ils exercent des métiers de l’ombre mais ils ont des sentiments, des ressentis, des émotions comme tout le monde peut-être plus que certains. On les croise sans les voir et pourtant ils existent et leur métier est nécessaire.
Certains personnages sont des caricatures mais à peine, ils doivent exister à l’identique dans certaines entreprises.
C’est un roman plein d’humour et de tendresse, ce qui ne gâte rien.