Fuir l’Eden. Olivier Dorchamps.

On porte un jugement trop rapide sur les jeunes de banlieue mais tant qu’on n’y a pas vécu, on ne peut pas savoir ce qu’ils vivent. "Ils galèrent" mais la solidarité est souvent au rendez-vous.
Adam nous emmène dans sa cité, à Londres, L’Eden, qui par un mauvais jeu de mots est en fait l’enfer.
C’est une cité typiques des années 70. Les touristes viennent photographier cette architecture sans connaitre les drames qui se déroulent derrière ces façades.
Adam est un jeune garçon de neuf ans, au début du roman. Il élève sa soeur de quatre ans sa cadette parce que son père alcoolique en est incapable et sa mère est partie lasse de recevoir des coups.
Il a deux bons copains, Ben, un somalien reconnu dans le street art et Pawel, un Polonais.
Sa chance, c’est avoir répondu à une annonce pour faire la lecture trois fois par semaine à une professeure universitaire, aveugle. Elle va être le soutien qu’il jamais connu et elle lui donne le sens de la lecture.
Il fait une belle rencontre en la personne d’Eva peu avant le drame.
Malheureusement elles ne pourront pas éviter la tragédie que vit Adam.