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Taqawan. Eric Plamondon.
dimanche 23 octobre 2022 par
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A partir d’une attaque de la police fédérale d’une tribu indienne du Canada, considérée comme un fait divers, alors qu’il y a des morts et des blessés côté indien, l’auteur nous rappelle sans cesse que ces gens-là étaient chez eux avant que Français et Anglais se disputent les terres qui appartenaient aux Indiens.
L’histoire commence par l’irruption de trois cents policiers de la sûreté de Quebec dans la réserve des Indiens Mi’gmaq, le 11 juin 1981. Nombreux assassinats.
Une jeune indienne qui essaie de fuir le massacre, est rattrapée et emmenée dans un bois par trois policiers qui la violent. Elle est recueillie par un garde-chasse démissionnaire, qui ne veut plus assister à ces massacres. Il l’emmène chez lui et pendant qu’elle dort il va chercher un vieux Mi’gmaq qui vit hors du camp, seul dans la forêt, pour qu’il soigne la jeune fille avec ses plantes. il annonce que ça va être long. Alors Yves, le garde-chasse, demande à une jeune institutrice française, installée dans la région, de l’héberger. Quand les deux hommes viennent prendre des nouvelles de la jeune Indienne, deux jours après, la maison de l’institutrice est saccagée et les deux femmes ont disparu. Les deux hommes connaissent bien le terrain, ainsi, retrouvent-ils les traces des kidnappers. Après de violentes bagarres, les policiers sont tués et Yves est blessé mais les jeunes femmes sont sauves.
Ce roman est composé de petits chapitres, tantôt on a les enchainements des événements, tantôt, on a des rappels historiques sur la vie des Indiens avant l’arrivée des Européens ou encore une réflexion sur les méfaits de la colonisation.