Waterloo.

Les éditions raccourcies "des misérables" de Victor Hugo, enlèvent au texte initial toutes les réflexions que l’auteur porte sur l’Histoire. Waterloo occupe plusieurs chapitres, sans oublier que c’est à Waterloo que Thénardier a sauvé la vie du père de Marius.
Selon Hugo, Waterloo est une victoire. Sur le champ de bataille, c’est une défaite ; mais les Wellington, Hohenzollern, Habsbourg et Romanov, ne sont pas venus à bout des idées inculquées par la Révolution. Tous unis contre la France, c’était facile de remporter la victoire. Les Bourbons revenus au pouvoir ont compris à leurs dépens que ce ne serait plus jamais comme auparavant.
Le congrès de Vienne n’a pas empêché les révolutions de 1848 à travers l’Europe.
A l’heure de l’union européenne, je trouve maladroit de fêter en grande pompe un événement, vieux de deux cents ans, qui met en valeur les discordes anciennes de l’Europe alors qu’elle a besoin de s’unir.
Quant aux journalistes qui s’étonnent de l’absence de la France en Belgique, de quoi manquent-ils ? De connaissances ? De bon sens ?
L’appel de De Gaulle n’a que soixante quinze ans et il est passé sous silence aujourd’hui. Pourtant, il risquait gros ce jour-là.