Cuisine médiévale pour tables d’aujourd’hui.

Le titre de l’article reprend le titre que Jeanne Bourin a donné à son merveilleux livres de recettes médiévales.
D’abord, parlons du livre. La couverture est en peau. Les enluminures en lettres d’or.
Avant d’ouvrir, on a déjà fait un voyage dans le temps.
A l’intérieur, enluminures et lettrines ont une apparence plus moderne puisque c’est pour tables d’aujourd’hui.
Chaque recette est précédée d’un conseil ou d’un commentaire en langue romane, comme pour authentifier la recette.
le livres s’achève sur des "trucs et astuces" pour des préparations et quelques pages vierges pour des notes.
Vous avez peut-être lu un de ses romans voire tous. Elle donne déjà quelques recettes dans "la chambre des dames".
Avant de quitter le Moyen-Age pour la Renaissance dans notre Histoire de l’Europe, que nous avons commencée Jean-François et moi, je voulais vous organiser un petit repas.
A cette saison, et avec la canicule, je ne vous propose pas les soupes, j’y reviendrai cet hiver.

Une quiche aux herbes aromatiques pourrait convenir. Naturellement, vous la mettrez à cuire au four mais sachez qu’au Moyen-Age, soit on pouvait cuire dans le four du boulanger avec certaines contraintes de jours et d’horaires, soit on cuisait entre deux poêles pour que la tarte cuise au-dessus comme au-dessous. Celle du dessus devait être chauffée au préalable.
Heureusement vous n’aurez pas cette corvée. Il suffira de tourner les boutons et régler à 200° pour 20 minutes.
Je ne vous donne ni la recette de la pâte brisée, ni la recette de l’appareil à quiche crème fraiche, oeufs battus en omelette. Vous faites comme d’habitude. Vous ajoutez :
2 feuilles de sauge, un bouquet de persil et de ciboulette, 1branche de céleri, 1branche de basilic, 1 branche d’estragon, 1cuillère à café de gingembre, du fromage râpé.
J’ai remplacé le céleri par de la coriandre, c’était délicieux.

Demain, je vous donnerai une recette de viande et son accompagnement.