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Une semaine de méditation amère. Une semaine de méditation amère.

jeudi 15 décembre 2016 par Elisabeth

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Tout commence avec cette réplique du Prince Salinas dans "Le guépard"de Visconti.
A la fin du film, il dit :"Nous étions des guépards, des lions ; voici venu le temps des chacals et pour longtemps."
Quelle lucidité ! Le film commence à la révolte de Garibaldi et ses chemises rouges et se poursuit sur la construction de la nation italienne. 1863.
En France, nous avons eu quelques guépards depuis que nous sommes en république, mais le temps des chacals est arrivé, peut-être pour longtemps.
Les primaires, à droite comme à gauche, sont un triste spectacle de marionnettes, sans plus de mémoire et de culture que ces morceaux de bois. Des Pinochio menteurs qui ont oublié comme lui d’aller à l’école de la sagesse.
Certains se prétendent détenteurs du changement, c’est un retour en arrière. On remet en cause des institutions telles que la Sécurité Sociale créée pour l’égalité devant les soins. Au lieu de s’attaquer aux laboratoires pharmaceutiques qui ont, avec leurs différences de prix, produit une santé à deux vitesses, voire trois peut-être.On revient sur l’autorisation de l’IVG. Ce n’est pas une régression plutôt qu’une avancée ?
La loi a été votée sous Giscard d’ Estaing, un des leurs, pourtant.
Comment peut-on débattre d’utopies ? Il faut le dire, personne ne va pouvoir faire de miracles, à droite, comme à gauche. Pourquoi ne pas expliquer l’Union Européenne, ses avantages et ses inconvénients ? Pourquoi ne pas expliquer la mondialisation et comment s’en démarquer ou comment vivre avec elle ?
On ne peut pas revenir en arrière. Le renouveau, c’est comment diriger un pays avec les nouvelles donnes mondiales.
J’ai du respect pour Madame Merckel, mais je ne supporte pas son harcèlement contre la Grèce. Si je n’ai que du respect pour l’une, j’ai une immense admiration pour l’Autre, Alexis Tsipras.
Enfin, la Honte de regarder mourir à la télévision les habitants d’Alep. La guerre du Golfe en 1991, était une fiction surréaliste parce qu’il se passait peu de choses et déjà, on regardait la guerre en direct à la télévision. On attendait les bombes en direct. C’était étrange et fou. Après, on a su comment les soldats américains en sont revenus malades physiquement et mentalement.
Cependant, on n’assistait pas encore à ce génocide comme c’est le cas en Syrie.
N’oublions jamais que tout est parti d’une manifestation pacifique pour revendiquer une amélioration de la vie quotidienne.
Rappelons que François Hollande a voulu intervenir dès le début de son mandat mais il s’est retrouvé seul. la communauté internationale n’a pas voulu le suivre. Seul, il ne pouvait rien faire. Que le journaliste de "l’Humanité" dont je n’ai pas voulu retenir le nom, s’en souvienne avant d’écrire n’importe quoi.


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