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Mon nom est rouge. Orhan Pamuk. Mon nom est rouge. Orhan Pamuk.

dimanche 29 juillet 2018 par Elisabeth

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Après avoir lu "Neige", je savais qu’Orhan Pamuk était un auteur engagé, bon historien.
"Mon nom est rouge" nous plonge dans la société ottomane du XVIe siècle, à Istambul, quand la Sérénissime Venise, sa rivale, représente Dieu dans ses tableaux religieux, parle de perspective, d’ombre et de lumière.
L’ombre et la lumière, l’éclat de l’or et du rouge dans la cécité des enlumineurs.
L’éternelle querelle des Anciens et des Nouveaux. La tradition sans remise en question ou une autre façon de peindre ? La question est déjà difficile et dans l’histoire qui nous intéresse, peindre d’une autre façon, c’est peindre comme en Occident quand on appartient à L’ Orient. C’est peindre comme des Chrétiens infidèles pour des Musulmans fiers de leur Art.
Au nom de la tradition ou de l’occidentalisation, deux crimes sont commis. Les enlumineurs assassinés connaissent leur assassin mais le lecteur ne le découvre qu’à la fin du roman.
La poésie d’Orhan Pamuk transpose la finesse des enluminures.
C’est un long voyage de sept cent cinquante pages. La Renaissance vue de l’autre côté de la Méditerranée.
La Turquie peut-elle entrer dans l’Union Européenne ?

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le Shanamé
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miniature du Shanamé

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