Un musée original en plein air.

Le Musée Tony Garnier, à Lyon est un musée hors les murs, avenue des Etats-Unis, dans le huitième arrondissement.
Au bout de cette grande artère dont le nom fait rêver, on arrive à Vénissieux, quartier chaud, réputé pour ses émeutes.
C’était une bonne idée d’installer dans ce quartier austère, datant des années 30, un musée urbain.
Le quartier est né avec l’exode rurale et l’ère industrielle qui se sont développées au début du vingtième siècle.
L’architecte Tony Garnier, soucieux d’une cité industrielle idéale qui n’a pu se réaliser pour différentes raisons, est le maitre d’oeuvre de ce quartier populaire.
Un hommage lui est rendu avec ces murs où sont peints sur chaque façade des immeubles les plans de la cité idéale telle qu’il l’avait conçue.
Sous le soleil printanier ou aux derniers jours d’automne, la lecture des murs est une agréable promenade à travers l’Art et l’Histoire.
En 1991 l’UNESCO lui décerne le label de "la décennie mondiale du développement culturel".
Six peintures murales sur le thème de la cité idéale sont venues enrichir le musée urbain Tony Garnier : La cité idéale d’Egypte, de l’Inde, du Mexique, de la côte d’Ivoire, de la Russie et des Etats-Unis.
A la limite du Musée, cinq autres cités s’affichent : La cité idéale du Québec, de Shangaï et trois versions de la Tour de Babel.
Bonne promenade.

Musée urbain Tony Garnier

Musée urbain Tony Garnier