Les porteurs d’eau. Atiq Rahimi.

Trois histoires parallèles et unies dans la culture afghane.
Le 11 mars 2001 les talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan sans comprendre qu’ils représentaient une légende antique pour ce peuple devenu musulman. Ces statues gigantesques n’altéraient pas la foi des Afghans, elles représentaient un passé révolu mais un héritage culturel.
Cet événement permet au narrateur d’exprimer le poids des talibans liberticides.
Le même jour la vie du porteur d’eau, très sollicité dans une période de sécheresse, bascule. Shirine, la femme qu’il aime en secret, répond à son amour. Shirine rappelle la légende du livre des rois, le Shâhnâmé parce que l’héroïne s’appelle Shirine, entrée dans la légendes des Shahs qui se sont succédé, comme le raconte Orhan Pamuk dans "mon nom est rouge." Yûsef, fils de Yacoub du Coran aime Shirine du Livre des Rois.
Tamim, vit en France depuis vingt-cinq ans. Pour son travail, il se rend souvent à Amsterdam où il a une liaison avec Nuria. C’est son dernier voyage. Il a décidé de quitter sa femme pour vivre avec Nuria. Mektoub en a décidé autrement.

Atiq Rahimi à Rouen.