Analyse du discours du premier ministre par la presse. Analyse du discours du premier ministre par la presse.

jeudi 13 juin 2019 par Elisabeth

Avant 2012, on avait des repères pour lire derrière les lignes des discours de la droite et ceux de l’opposition sans l’opinion personnelle des journalistes.
Depuis 2012, la tâche est devenue difficile à cause des frondeurs qui n’avaient pas compris leur engagement et qui n’avaient pas lu la constitution où il est stipulé que le gouvernement doit faire preuve de solidarité. Ont-ils compris à présent -je n’en suis pas certaine - qu’ils ont ouvert la brèche et que les journalistes se sont engouffrés dans le bashing jusqu’à ne plus informer mais donner la parole à celui qui descendra en flèche le chef de l’état, même si les propos tenus ont peu de sens ?
Ainsi au lieu d’idées et de programmes, on a des cris de haine de politiques persuadés qu’ils étaient les meilleurs mais on n’a pas voté pour eux. Jacques Dutronc était un voyant quand il chantait dans les années 60 /70 "et moi et moi et moi".
Ainsi, ce matin, tout le monde y va de son couplet pour critiquer Edouard Philippe mais l’auditeur lambda ou le lecteur epsilon ne parvient pas à savoir ce qu’il faut retenir. Lesquels ont raison ? Lesquels avancent des chiffres qui sont peut-être faux. J’ai entendu dans le cinq-sept ce matin, la présidente d’une ONG qui paraissait très en colère mais je n’ai pas compris contre quoi, tant son discours était flou, truffé de lieux communs.
En réfléchissant, qu’attendaient-ils ces députés aigris ? Le gouvernement est obligé de garder sa ligne d’action avec des modifications mais il est pris dans l’engrenage de sa propre logique. Il a raison parce que quoi qu’il fasse, ce n’est pas ce qu’il fallait faire.
On critique mais on ne donne pas de meilleure solution.



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