Les Misérables. Ladj Ly

Le lendemain matin, on n’est pas remis de ses émotions.
On sort de la salle sous le choc.
Même si on sait !
Pendant deux heures, on vit au coeur de la cité.
J’espère que le gouvernement l’a visionné. Le message est plus profond que celui des enragés des carrefours qui n’avaient que leurs propres revendications et de la haine.
Là, c’est la vie d’une cité avec ses codes et personne n’a le droit de transgresser.
c’est la vie d’une cité où les enfants, livrés à eux-mêmes, ont créé leurs valeurs.
Ces enfants-là sont attachés à la France, comme le prouvent les premières scènes et il ne faut pas les oublier.
Ladj Ly raconte sans parti pris. Le spectateur entre en empathie avec les uns et les autres. Il ne peut pas trancher. Il n’y a ni bons ni méchants.
Pour reprendre la citation de Victor Hugo : "Il n’y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes
Il n’ y a que de mauvais cultivateurs."

Les Misérables. Ladj Ly.