Un film qui soi disant rendait hommage à Gisèle Halimi. Un film qui soi disant rendait hommage à Gisèle Halimi.

mercredi 5 août 2020 par Elisabeth

Pour arriver à l’entrée en scène de Gisèle Halimi, représentée par une actrice à laquelle on fait dire ce qui se dit maintenant, on doit supporter l’hystérie de deux femmes agressives qui seraient très bien dans me too and co. On ne peut pas avoir de compassion parce qu’on ne sait pas si elles ont été violées. Il se peut qu’elles aient été consentantes par peur.
Il y a des anachronismes. En 1972, non seulement on n’affichait pas son homosexualité, on la cachait or elle s’en servent de prétexte. Impossible. Ce n’est pas en agressant police et juristes, qu’elles pouvaient convaincre, à une époque où le viol n’était pas reconnu comme crime. On disait même qu’une femme ne peut pas être violée parce qu’on court plus vite la jupe relevée que le pantalon baissé.
C’est peut-être un message de lutte pour expliquer la situation actuelle. Il est peu convaincant.
J’ai vite arrêté de regarder cette comédie de ce qui était à l’époque un véritable drame pour ces femmes ou jeunes filles réellement violées qui gardaient en elle cette salissure et se taisaient par honte. La violence des victimes n’était pas de mise.
Gisèle Halimi a défendu ces femmes parce qu’elle comprenait qu’elles avortent et l’avortement, lui, quelles qu’en soient les circonstances relevaient du pénal.
Ce n’était pas un hommage à Gisèle Halimi, comme c’était annoncé. Pourtant, il doit y avoir des archives bien meilleures que ce navet.



Imprimer