Conclusions sur un demi-quinquénat. Conclusions sur un demi-quinquénat.

vendredi 7 novembre 2014 par Elisabeth

J’en conclus qu’il est plus facile de gaspiller, de jeter l’argent par les fenêtres que d’essayer de rétablir un budget avec les restrictions que cela entraine.
Quand Sarkozy fêtait sa victoire au Fouquet’s, qu’il demandait des sondages à tord et à travers, que le budget de l’Etat n’était géré qu’en fonction des caprices du prince et de ses ministres, je n’ai jamais entendu la presse dire quoi que ce soit. Maintenant avec les scandales, elle hurle avec les loups mais quand ça se passait sous ses yeux, elle ne critiquait pas, elle ne raillait pas, elle n’interviewait pas toutes les cinq minutes les élus de gauche qui auraient pu critiquer, dénoncer ces abus.
Les moins riches et les pauvres peuvent comprendre que quand on a dépassé le budget, il faut du temps pour remettre le niveau à 0. L’Etat c’est pareil. Les prédécesseurs ont largement gaspillé et c’est celui qui répare qu’on ridiculise.
En 2009, on a trouvé normal que les banques fassent du bénéfice alors qu’elles sont responsables de la situation. L’Etat les a aidées, elles ont vite remboursé et fait du bénéfice ; ça n’a gêné personne sauf moi.
Avant 2012, on savait qu’il y avait des paradis fiscaux, c’était admis, c’est comme le bénéfice des banques en quelques mois quand tout le monde perd son pouvoir d’achat.
A présent qu’on essaie de démonter ce système frauduleux, ce qu’on remarque, c’est qu’il y a eu deux ministres socialistes pris la main dans le sac. Ils ont été radiés. Et les Estrozy et les Balkani ? Quelle sanction ? ils passent au grand journal sur Canal.
Hier matin, les media disaient " il ne peut plus rien promettre, il a trop déçu, il n’est pas crédible...." Ce matin : "il n’a rien promis, il n’a pas parlé de réformes..." Les réformes, il n’a parlé que de ça. Elles sont lentes. Lutèce ne s’est pas fait en un jour alors Paris !!!
La chef d’entreprise d’Armentière qui a parlé avec franchise des problèmes, a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de travail ; elle a demandé une accélération.
Un grand merci à François Morel pour l’ humour de sa revue de presse ce matin.



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