La lumière de l’aube. Yoko Ono.

Les trois étages du Musée d’Art contemporain de Lyon sont consacrés à une rétrospective de l’oeuvre de Yoko Ono, la première en France.
L’artiste que l’on connait surtout pour ses engagements aux côtés de John Lennon, surprend par la variété de ses oeuvres : des vidéo dans lesquelles elle chante et danse, d’autres ont filmé des performances....Sur les murs ont peut lire des poèmes en japonais et des dessins à l’encre....
Les installations sont source d’interrogations : une salle à manger coupée en deux. Chaque meuble de la chaise au buffet Henri II est coupé en deux, ainsi que la vaisselle.
Dans une autre salle, un grand nombre d’échelles et d’escabeaux remplissent l’espace. C’est, selon l’interprétation que l’on donne, pour s’élever, monter au ciel (l’artiste aime particulièrement les cieux) o l’échelle de Jacob ou votre propre vision.
Ailleurs, de tout petits objets sur de gros socles en plexiglas ou en verre interpellent le visiteur.
Dans une autre salle, des clous, un marteau et des planches sur une table ou plaquées au mur sont à la disposition du public pour "enfoncer le clou".
Au troisième étage, une salle est dédiée à la violence faite aux femmes. C’est le point fort de cette rétrospective. On saisit à travers toute l’exposition les engagements d’Yoko Ono, mais cette salle relative à la violence faite aux femmes bouleverse. Au milieu de la pièce, un tas d’habits féminins rappelle les habits des femmes jetés en tas dans les camps de concentration. Les murs sont tapissés de témoignages et la vidéo est à peine supportable tant elle renvoie à des massacres.
A l’extérieur, on retrouve les grands arbres à courrier déjà vus au Musée Pompidou de Metz.

maciunas génocide

voir le lien www.mac-lyon.com.