Lysistrata. Aristophane. Lysistrata. Aristophane.

jeudi 30 juin 2016 par Elisabeth

Si ce n’est pas la première fois, cela faisait longtemps qu’Aristophane n’avait pas été à l’affiche au théâtre antique de Fourvière à Lyon. Le site est magnifique. On domine la ville.
Euripide et Sophocle sont souvent à l’honneur.
Cette année, dans cette période de troubles et de commémorations de la première guerre mondiale, on a choisi le thème de la Paix.
Les femmes, lasses de l’absence de leur mari, toujours parti à la guerre, décident de faire la grève du sexe jusqu’à ce les hommes signent la Paix. Elles s’enferment dans l’Acropole où l’argent du trésor est gardé. Elles veulent aussi gérer les dépenses de l’Etat. Une idée avant-gardiste quelques centaines d’années avant notre ère.
Etait-il nécessaire d’ajouter tant de vulgarité dans le langage quand le sujet est déjà fragile ?
Depuis, j’ai lu plusieurs traductions, l’une très édulcorée, un peu précieuse, très différente du spectacle de Fourvière. L’autre, plus osée pourrait être proche du texte original grec.
Aristophane avait voulu lui-même créer un choc. Cependant il y a une différence entre érotisme, sensualité, vulgarité et grossièreté.
Certaines scènes auraient pu être écourtées, surtout les chansons de la fin.



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