A propos de l'Histoire et du prédicat. A propos de l’Histoire et du prédicat.

dimanche 15 janvier 2017 par Elisabeth

Il est étonnant que l’enseignement de l’Histoire et de la grammaire fasse encore polémique.
Il faut déjà être persuadé de l’importance de cette matière. On la supprime, on la rétablit au gré de l’enseignant , ce qui donne des résultats catastrophiques pour les élèves au niveau de la chronologie, on la rétablit complètement mais sans suivi.
Il faudrait une Histoire honnête, c’est à dire, sans dissimulation d’évènements peu glorieux qui ont eu lieu à un instant T du temps. En contre-partie, on pourrait mettre en valeur ce qui a permis à la France d’être un pays de culture et de référence.
Elle pourrait être simplifiée à l’école élémentaire, de façon à représenter un socle sur lequel on déposerait au fur et à mesure des évènements que les élèves apprendraient à situer les uns par rapport aux autres.
Le programme de seconde, avec les grandes migrations me parait très intéressant mais les enseignants doivent avoir à l’esprit que les élèves ont des connaissances diverses et disparates et admettre leurs difficultés.
La chronologie au collège est convenable. Cependant ne vaut-il pas mieux insister sur les avancées culturelles de Louis XIV et les avancées sociales de Napoléon que sur leurs guerres de conquêtes ? Le second Empire et la IIIe République, c’est à dire la Révolution industrielle, sont rarement abordés, faute de temps et c’est un manque important dans la culture des jeunes.
La question est : Les professeurs d’Histoire croient-ils en leur domaine ? Il y a être passionné et croire en la discipline. Comment transmettre ce sentiment de nécessité ?

Quant à l’affaire du COD et du prédicat, il vaut mieux en rire pour ne pas en pleurer.
On appelle nouveauté ce qui se disait deux siècles auparavant, comme les politiques
du parti républicain qui appellent à la nouveauté en se référant à De Gaulle mort depuis presque un demi siècle.
Entre temps, le fameux prédicat s’est appelé groupe verbal. Pourquoi changer le nom ? Si la notion de COD disparait, comment expliquer la règle de l’accord du participe passé ?
Ce qui m’inquiète et m’attriste,c’est l’ignorance et l’incompétence des professeurs des
écoles qui n’ont pas fait d’études de lettres. Ils vont appliquer la consigne ministérielle sans la comprendre, comme d’habitude. Pauvres élèves !
Quand se penchera t-on enfin sur la méthodologie ?
Il ne suffit pas de prendre pour une fatalité la place de la France dans je ne sais quelles statistiques, il faut y remédier.
Il faut remettre en place la formation des enseignants, une vraie formation, ne pas leur dire qu’ils auront des élèves modèles introvertis, du siècle dernier, mais des élèves qui ont un savoir, pas toujours exact, mais un savoir et leur faire partager des méthodes qui rendent l’élève actif : Montessori, Steiner, Freynet, La Garanderie...



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