Etrange impression.

Après tous ces doutes et tous ces rejets de la politique, prête à voter blanc, mais c’est encore possible, le résultat des primaires de la gauche, hier soir, m’a redonné une lueur d’espoir.
La campagne de Benoist Hamon a très bien été menée. Calme, malgré les critiques et les dénigrements qui n’ont pas manqué et continuent encore ce matin. Mercredi dernier, le débat entre les deux concurrents a été courtois, mais relâché dans l’arène, Manuel Valls s’est remis à aboyer. Erreur.
M. Cazeneuve a raison, il faut faire un bilan des acquis de ce quinquennat qui n’a pas été aussi négatif qu’on a voulu nous le faire croire.
Il m’a semblé, dans les propos de Benoist Hamon, qu’il y avait un regard vers l’avenir sans pessimisme avec des tentatives de solutions : prendre en compte l’évolution des techniques dans le monde du travail, l’écologie, le vivre ensemble....Les réponses paraissent aujourd’hui utopiques, on a vu d’autres utopies devenir des réalités.