Les dérives de la radio Les dérives de la radio

dimanche 8 juin 2014 par Elisabeth

Suite à une discussion avec une amie à propos de la presse, je me suis fait cette réflexion : La radio et en particulier France Inter, sous couvert d’inviter des économistes et des politologues pour expliquer les événements, formate les esprits.
Je n’ai jamais vu avant 2012 autant de parti pris contre un gouvernement.
Je reconnais l’intérêt des chroniqueurs qui viennent chaque jour expliquer l’actualité.
Les pseudo journalistes du 7-9 invitent quatre jours sur six des UMP qui viennent donner des leçons en oubliant qu’ils ont été vingt ans au pouvoir. On se demande alors pourquoi ils n’ont pas mis à exécution ce qu’ils préconisent.
Quand les pseudo journalistes reçoivent des membres du gouvernement, ils sont arrogants et belliqueux méprisants.
Au lieu de nous rabâcher les succès du FN et le retour de Sarkozy, ils pourraient expliquer les tenants et les aboutissants des lois en cours d’étude. Ils n’y font qu’allusion.
C’est comme un dialogue de sourds, les chroniqueurs expliquent l’actualité avec intelligence et objectivité et les animateurs répètent tous les jours le même numéro, le FN et Sarkozy sans tenir compte des ouvertures qu’apportent les commentaires des spécialistes en politique.
A force d’entendre toujours parler du succès du FN, du retour de Sarkozy et de l’incompétence du gouvernement l’opinion se forge sur ces données. C’est un véritable bourrage de crâne insidieux et dangereux.
En réponse à ma chronique de samedi, je félicite Yvan LevaÏ pour sa revue de presse où on louait enfin les qualités diplomatiques de François Hollande. Il n’était pas obligé d’y mettre une ombre en relevant les paroles d’un confrère : S’il s’occupait de la croissance et du chômage comme il s’occupe de diplomatie, les choses iraient mieux.
Les soi-disants gaullistes qui étaient enfants quand De Gaulle était au pouvoir, autant dire qu’ils n’ont pas connu,ne savent pas qu’il était meilleur en politique extérieure qu’en politique intérieure. Quant à ceux qui l’ont connu, ils ont si peu de mémoire.



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