Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 1er février. Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 1er février.

vendredi 2 février 2018 par Elisabeth

Deux absentes à cause des virus de saison. L’échange, malgré ces avis en moins, a été riche.
Sabine nous a présenté un très joli recueil de poèmes illustrés de belles photos en noir et blanc. Le thème porte sur le bois et la guitare. Nous avons discuté autour de l’importance du bois et des arbres pour chacune. "Auprès de mon arbre, je vivais heureux..."
Jacquie nous a parlé de la trilogie d’Elena Ferrente. Elle a lu le quatrième volume qui vient de sortir mais comme Chantal et moi ne l’avons pas encore lu, elle s’est arrêtée au troisième. Sabine qui avait eu des difficultés à entrer dans le premier a eu envie de s’y replonger. Le thème dominant est l’amitié entre ces deux petites filles "d’une amie prodigieuse" avec les difficultés d’être soi dans une relation amicale quand les deux enfants ont une forte personnalité et une rage de vivre dans Naples d’après guerre, dans un milieu défavorisé. Les quatre volumes se déroulent sur une soixantaine d’années ce qui permet de suivre l’Histoire et l’évolution de ces petites filles devenues femmes.
Chantal a présenté "Alma" de JMG Le Clézio. Roman étrange pour se purifier de l’esclavage pratiqué par ses ancêtres, un retour aux sources à l’île Maurice et d’étranges personnages comme Dominique dit Dodo (jeu de mot sur le dodo, l’oiseau d’Alice au pays des merveilles mais aussi l’oiseau exterminé de L’île Maurice) qui gagne un concours pour être chef des clochards en France. De plus, il est défiguré par la lèpre.
Le roman est écrit dans une très belle langue entre poésie et réalisme. les thèmes sont entre réalité historique, mémoire collective et situations incohérentes comme celle de Dodo que nous venons de voir.
Quant à moi, je leur ai raconté l’histoire d’un étrange cadeau. J’ai reçu un livre par la poste sans expéditeur mis à part la librairie Decitre et priceminster. Il s’agit de "l’homme semence", petite Nouvelle écrite par une paysanne instruite et républicaine après le coup d’état de 1851 par Napoléon III. Tout le village est républicain et tous les hommes s’opposent au coup d’état. Un matin, la police vient arrêter tous les hommes. Les femmes abandonnées font un pacte : Le premier homme qui se présentera, sera leur homme à toutes.
Comme nous pensons qu’il m’ a été envoyé par les éditions "paroles de femmes" pour de la publicité, je n’en dis pas plus pour vous inciter à le lire.
Par ailleurs, j’avais apporté"le miracle Spinoza" de Frédéric Lenoir et "Toutes ces grandes questions qui sont restées sans réponses" de Douglas Kennedy. Beaucoup de philosophie.

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séance du 1er février.


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