On critique les jeunes qui veulent tout, tout... On critique les jeunes qui veulent tout, tout...

mercredi 4 avril 2018 par Elisabeth

On critique les jeunes qui veulent tout, tout de suite, mais en politique, c’est la même chose. On veut que tout soit réglé avant de commencer.
On va fêter les cinquante ans de soixante-huit sans analyser les tenants et les aboutissants. Les acteurs de soixante-huit sont des septuagénaires pour les plus jeunes, ceux qui en parlent étaient en culottes courtes ou dans les langes. Ils ignorent ce qu’était l’avant soixante-huit. Ils ignorent comment les Pompidou, les Giscard d’Estaing ont muselé les effets que les mouvements avaient mis en place. Il faut attendre 1981 pour retrouver un peu de liberté.
Les rêveurs de 2018 ne pourront pas refaire 68. La société a changé.
Avant 68, quand il y avait des grèves, voire de longues grèves, comme en 1953, les motifs étaient clairs. A présent, il suffit qu’on prononce le mot réforme pour qu’on crie dans la rue. On ne sait plus pourquoi on fait grève puisqu’on n’écoute pas les propositions.On n’a rien à présenter en face. On refuse les négociations. La seule réponse, c’est : On fait grève. Que veulent ils ? Ils ne savent pas. Ils veulent être dans l’opposition.
Monsieur Pelletier, ce matin, dénonçant les abus de différences de salaires entre le cheminot de base et le directeur semble ignorer que c’est son parti qui permet de tels écarts et de telles injustices. Pourquoi ce même parti au pouvoir n’a rien changé ?
ON peut critiquer Emmanuel Macron mais il ne faut pas oublier qu’il fait le sale boulot que ses prédécesseurs n’ont pas eu le courage de faire. Les LR y avaient leur intérêt, François Hollande qui a tellement été critiqué sur tout ce qu’il entreprenait, aurait déclenché une guerre civile.
Quant aux étudiants, je vais les choquer davantage. La sélection devrait commencer à l’entrée en sixième, puis au lycée donc à l’université.
Soyons réalistes. Des enfants entrent au collège sans maitriser la lecture et l’orthographe. Ils arrivent au lycée sans formation parce qu’il n’y a pas de lien entre le collège et le lycée et sans culture. A l’université, ils sont perdus, redoublent, changent de voie plusieurs fois. désespèrent. Une année de remise à niveau me semble bénéfique.
Ce n’est pas une question de classe sociale mais le niveau scolaire et culturel de l’élève.



Imprimer