Petite histoire de l'Art Petite histoire de l’Art

jeudi 22 août 2019 par Elisabeth

Entre-temps la photographie naquit. Elle se substitua à la peinture dans l’art du portrait ressemblant, dans la saisie du paysage-nature avant de devenir un instrument d’informations et un Art à part entière.
Brusquement les peintres pouvaient donner libre cours à leur imaginaire et créer un monde d’impressions, d’images comme on l’a dit des impressionnistes qui jouaient avec les reflets de l’eau, quels qu’ils soient, rivière, mer ou pluie : « Impression soleil couchant » donna son nom au mouvement, les « nymphéas » de Monet « le déjeuner des canotiers » de Renoir et tant d’autres auxquels les musées de Caen, Le Havre et Rouen ont rendu hommage cet été 2013.
A la même époque, Lefranc inventa la peinture en tubes ce qui permit aux artistes de peindre en extérieur, utilisant la lumière directe du jour. Les gammes chromatiques changeaient.
D’un monde d’impressions, on passa à l’expression avec « les Fauves » : Gustave moreau, Matisse, Derain et les expressionnistes allemands : Kirchner, Nolde et autrichiens : Schiele, Kokoschka
Ensuite, un monde en folie tel que les deux guerres mondiales l’avaient permis, métamorphosa l’Art pictural. L’Art sous toutes ses formes devait se dégager des normes décadentes d’une bourgeoisie qui tentait de s’accrocher à ses valeurs désormais obsolètes.
Plus d’impressions, plus d’expressions mais de la colère. Dadaïstes et surréalistes ont été marqués par la « boucherie » de la première guerre mondiale. Ils étaient au front. Contrairement à Othon Friez et Otto Dix qui ont peint les tranchées, les Dadaïstes et les surréalistes ont transmis un monde bouleversé, démantelé, désorienté. Ils souhaitaient choquer certes mais ils s’interrogeaient surtout sur la reconstruction « d’un monde meilleur » quand les idéaux ont disparu.
Peintres, plasticiens, sculpteurs, poètes, écrivains unis dans cette démarche. Ils s’appellent Picabia, Duchamp, Man Ray, Tzara, Dali, Jacob
On retourne au rôle de la photographie dans le cubisme. C’est la photographie aérienne qui a donné le sens des lignes à Braques, Picasso, Gleize
Pendant la seconde guerre mondiale, il fallait se cacher, trouver des matériaux, créer, « repartir à zéro, comme si la peinture n’avait jamais existé ».



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