les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 22 janvier 2019.

Eh oui ! Nous entamons une nouvelle année de lectures, d’échanges et de dégustations.
"Glaise" de Franck Bouisse, raconte la vie des femmes à la campagne quand les hommes sont partis à la guerre. ’histoire se déroule dans le Cantal comme si la dureté du climat s’ajoutait à celle de la vie de ces "gardiennes" quand il faut répondre au quotidien avec l’angoisse au ventre.
L’angoisse, toujours avec "le pianiste de Yarmouk" d’ Aeham Ahmad. En écho aux passeurs de livres de Daraya, ce livre raconte la vie des Palestiniens réfugiés en Syrie.
Le narrateur joue du piano et chante dans les ruines de Yarmouk pour donner un peu de joie et d’espoir à ceux qui n’ont pas encore fui. Lorsque Daesh brûlera son piano, il fuira, lui aussi.
"Comme tous les après-midi de Zoyâ Pirzâd nous emmène en Iran, dans la vie quotidienne des femmes qui admettent leur vie sans se révolter mais savent s’organiser pour qu’elle ne soit pas un fardeau. La première histoire, "le lapin et la tomate" est un texte délicieux qui donne envie de lire la suite.
Retour en France, la France du XIXe siècle, en Provence avec Jean Giono, "un roi sans divertissement". Ce roman m’avait effrayée quand je l’avais lu autour d’une vingtaine d’années. J’habitais à la campagne. C’est un roman sur l’ennui. L’ennui, une petite mort.
Jusqu’où allons nous pour ne pas tomber dans l’ennui ?
"L’homme qui aimait trop les livres". Voir l’article sur le blog.