Le pianiste de Yarmouk. Aeham Ahmad.

Il est difficile de fermer le livre et reprendre ses activités quotidiennes. Pendant trois cent trente-huit pages on vit le quotidien des habitants de Yarmouk, encerclés, tant par DAESH que par l’armée de Assad. Privés de nourriture, ils essaient de survivre par la musique et l’entr’aide. On fait le voyage avec Aeham Ahmad, on partage ses espoirs et ses déceptions, ses joies éphémères et ses peines. On entre en empathie dans son mal-être. Il s’en est sorti mais il pense à tous ceux qui sont restés en Syrie et qui souffrent. On a honte de regarder Assad massacrer son peuple sans bouger, mais que faire à notre niveau si les gouvernements ne font rien ?
On a le même ressenti avec "les passeurs de livres de Daraya" de Delphine Minoui. On admire le courage de ces Syriens qui créent une bibliothèque clandestine en sous sol.
Une fois de plus, l’Art l’emporte sur les difficultés financières que fait naitre la barbarie.
La lecture, la musique, la volonté de ne pas céder aux tyrans, au risque de sa vie.
Nous pouvons remercier et applaudir les journalistes qui risquent également leur vie en aidant ces courageux combattants pour la liberté.

Le pianiste de Yarmouk. Aeham Ahmad.

Les passeurs de livres de Daraya. Delphine Minoui.