Retour après une semaine d’absence sur le web.

Aux flash d’actualité on ne parle plus ou très peu des enragés du samedi. Se sont-ils calmés ? sont-ils devenus si banals qu’ils font partie du paysage politique à présent ? Je n’ai pas suivi les événements de ce dernier week-end.
Heureusement, parfois et souvent, il faut le reconnaitre, France-Inter invite des gens intelligents et sans haine. C’est le cas ce matin avec la présence de Mona Ozouf invitée d’Augustin Trappenard.
Elle rappelle que les cahiers de doléances de la Révolution de 1789 étaient rédigés par des notables qui transformaient à leur avantage les doléances d’un peuple analphabète.
En 2018-2019, le peuple, qui, bien que scolarisé, ne sait pas écrire, est représenté par des aigris enragés que le voisin ait réussi et pas lui.
J’’ai beaucoup aimé l’idée de faire apprendre par coeur quatre poèmes sur la France plutôt que la Marseillaise et la présence de drapeau dans les classes.
Le summum de la matinale, c’est Sarkozy qui se rend du côté d’Orbàn, raciste,euro-sceptique, européen quand ça l’arrange. Il vante la grandeur de la Hongrie (naturellement, il est hongrois) qui est passée de la tutelle autrichienne à la tutelle soviétique Où est la grandeur même si elle s’est révoltée parfois ? Révoltes facilement réprimées.
Je n’ai pas entendu parler de l’Algérie.
Les silences ne sont jamais rassurants. On ne sait jamais ce qui se cache derrière.