L’Europe et l’Orient.

J’ai rangé le roman de Theresa Révay, "la nuit du premier jour" dans la rubrique littérature, j’aurais pu l’inscrire ici, à la rubrique Europe, tant elle est impliquée dans ce roman.
A la fin du XIXe siècle, tout se passe bien entre la France et la Syrie. Le commerce de la soie est fleurissant entre les deux pays. Lyon, capitale de la soie joue un grand rôle dans ces relations. Elle ne se préoccupe que des affaires commerciales et mercantiles.
Ne voit-elle pas ou ne veut elle pas voir les difficultés relationnelles du Liban, de la Syrie avec Istanbul ?
A la fin de la première guerre mondiale, quand l’Empire Ottoman est vaincu, l’autorité française se fait sentir. Elle n’est plus la relation commerciale mais la victorieuse sur un pays vaincu. Une fois encore, la France ne comprend pas que la Syrie et le Liban sont entrés dans la guerre contre leur gré, en révolte contre les Ottomans et la défaite ne les concerne pas, en quelque sorte.
Syriens et Libanais passent de l’autorité tyrannique de l’Empire Ottoman, au soit-disant protectorat français qui en dépasse les limites.
Ceci expliquant cela, voici les relations internationales.