L’illusion du 8 mars, journée internationale de la femme.

L’idée est bien antérieure à 1982 mais pour ce que ça change, ça ne vaut pas la peine de faire l’historique.
D’une façon générale, je trouve ridicule toutes ces journées internationales, celle de la femme en particulier.
Ce jour-là, on aborde le problème, le lendemain on oublie.
Les femmes ont toujours des difficultés pour obtenir un poste. On préférera un homme incompétent à une femme compétente. Au travail comme en politique.
Les salaires sont toujours inégaux.
Elles sont toujours une vitrine sexuelle avant d’être un être humain.
Alors, la journée de la femme une fois par an pour se laver des injustices, ça ne sert à rien.
Le mouvement me too la dessert plus qu’il ne l’avantage parce qu’il y a trop de revendications pèle-mêle et on mélange drague et viole ce qui n’est pas du même ordre.
L’un est un penchant masculin, l’autre un crime.
De toute façon, les femmes savent mener leur barque toutes seules au quotidien mais quand elles se sentent soutenues par des Gisèle Halimi, des Laure Adler dans sa série "les femmes qui lisent sont dangereuses"....Là, il y a de l’écho.