Le vote à 16 ans redite.

En fin de seconde, certains adolescents peuvent avoir la maturité pour voter encore faut-il bien leur expliquer les enjeux d’un vote et en particulier celui pour lequel ils vont voter.
Quand je vois le peu d’éducation civique des enragés des carrefours, je m’inquiète sur la transmission à leurs enfants. Ils ignorent les institutions, les lois, sûrement l’Histoire de la cinquième République et de l’Europe.
Je l’ai déjà dit dès qu’il a été question de cette proposition.
Aujourd’hui, en période pré-électorale, on ressort les vieux trucs. Il ne faut pas oublier que le vote à 18 ans de Giscard d’Estaing ne lui a pas été favorable.
Si on appelle engagé, réfléchi, de nous dire de manger des carottes, rouler à bicyclette, bien trier avant de jeter dans la poubelle et empêcher leurs camarades qui veulent aller en cours d’y aller. ça va, on a ce qu’il faut en adultes et en publicité. Je n’entends pas ces jeunes parler des usines polluantes qu’on laisse tourner.
Je ne les entends pas proposer des solutions pour compenser la diminution des vols, quelle que soit la compagnie. Source de chômage.
Leurs ainés qui vont à l’université ne savent pas s’en sortir dès qu’il y a un grain de sable, dans leur quotidien, ils pleurnichent, je ne vois pas un adolescent de seize ans gérer une mairie, encore moins un pays.
Certaines villes ont des conseils municipaux enfants, qu’on élargisse ce système, qu’on l’étende à toutes les communes. C’est vrai que les jeunes peuvent avoir des idées très sensées et simples. Ils ne connaissent pas l’économie à cet âge. Ils arrivent à peine au lycée, donc, ils n’ont recu que de vagues notions.
Sans éducation, le droit de vote va donner lieu à une cacophonie.
La Jeanne d’Arc de l’écologie, qui grimace parce qu’on lui a volé son enfance n’a pas dû trop souffrir pour voyager comme elle voyage. ça, je crois que c’est notre génération et la suivante qui le lui ont permis.
Laissons les profiter de leur adolescence. Arrêtons la démagogie.