La cuisine de la Renaissance.

Les conquistadors ne rapportent pas que de l’or et des pierres précieuses du nouveau continent, ils découvrent et ramènent des fruits et des légumes inconnus en Europe.
Les nobles qui négligeaient les légumes en mangent volontiers à présent parce qu’on en mange à la cour de Florence.
La tomate, venue du Mexique est cultivée à Naples mais le reste de l’Europe hésite encore pour la consommation de ce fruit exotique. On peut désormais manger des haricots, des courgettes, des ananas, des mangues.
C’est à cette époque qu’on découvre le café et le chocolat. En France, il faudra attendre le XVIIe siècle pour que ces denrées arrivent à la cour.
Les recettes de cuisine sont désormais diffusées à grande échelle.
« Le Viandier », qui n’était qu’un manuscrit peu répandu, aura, après la découverte de l’imprimerie, de nombreuses éditions jusqu’au début du XVIIe siècle. Ce sera également le cas pour d’autres ouvrages médiévaux. Le succès de ces ouvrages montre que la cuisine de la Renaissance est proche de la cuisine médiévale.
Les sucreries ont à la Renaissance un grand succès. les cours européennes y voient un moyen de montrer leur puissance, compte tenu du prix du sucre : le gâteau de riz, la pâte d’amandes, le massepain, les dragées, le pain d’épices, la pâte à choux, les biscuits à la cuillère, les pâtes de fruits, les fleurs confites, le nougat.

Brughel l’ancien. Repas de noces à la campagne.