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Le repassage
dimanche 4 mai 2014 par
Il y a 8 messages en réponse à cet article.
Le repassage
Vous êtes vous demandé lorsque vous regardez un péplum ou un film dont l’action se déroule au Moyen-Âge comment ils pouvaient porter des tuniques, toges, robes et manteaux si bien repassés.
A l’époque de la centrale vapeur, cela paraît évident ; mais comment faisaient-ils ?
Les premiers hommes utilisaient un caillou comme support et une mâchoire de mammouth comme lissoir. Certes, ils ne repassaient pas leurs peaux de bêtes mais ils lissaient les coutures pour ne pas blesser la peau.
Les Chinois, au premier siècle avant notre ère, utilisaient des casseroles en métal remplies de charbons de bois et ce jusqu’au XIXe siècle.
Cela ressemble à ce que nous appelons, en Europe, une bassinoire avec laquelle nos aïeux réchauffaient les draps un peu humides, dans les maisons sans chauffage.
Au Moyen-Âge, on lissait le linge avec une boule de verre initialement prévue pour la maroquinerie. Elle pouvait être employée pour repriser.
Cet instrument est mentionné dans l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert.
Les fers triangulaires en fonte, avec poignée que l’on chauffait à même le feu existent en Europe depuis le XVe siècle.
Ma grand-mère qui avait très peur de l’électricité les utilisait encore quand j’étais enfant. Elle les retirait du feu en prenant la poignée avec un chiffon et approchait de sa joue la semelle du fer pour en apprécier la chaleur. Cela me donnait des frayeurs à chaque fois qu’elle renouvelait son geste.
A présent, ces fers servent de serre-livres dans ma bibliothèque. Cependant, j’ai bien conscience que ce sont des pièces de musée.
Au XIXe siècle, à l’ère industrielle, le fer à repasser entre dans la littérature avec Gervaise dans « l’Assommoir » et dans la peinture, grâce à Degas qui a lui aussi peint des blanchisseuses.
Comme vous vous en doutez, j’ai sauté les évolutions intermédiaire pour ne donner que les grandes lignes et je ne vous parle pas du fer électrique dont vous avez vu vous même les transformations.
Je devrais apprécier d’autant plus ma centrale vapeur qui me facilite la tâche mais le repassage demeure une corvée.
Messages
Le repassage, 5 mai 2014, 13:58, par madeleine croutaz (message 7)
Sais-tu Elisa ce qu’on trouve à NY à l’angle de la 23° rue, de la 5°av et de Broadway ?
bon bien sûr tu le sais !
1. Le repassage, 6 mai 2014, 17:06, par Elisabeth (message 10)
le musée du fer à repasser ?
2. Le repassage, 6 mai 2014, 17:18, par Elisabeth (message 12)
le Musée du fer à repasser ?
3. Le repassage, 6 mai 2014, 17:22, par Elisabeth (message 13)
le musée du fer à repasser ?
4. Le repassage, 9 mai 2014, 19:40, par Inès Hadj- (message 18)
Je reviens de NY donc je sais qu’il s’agit de iron flat ou flat iron les deux se disent.
5. Le repassage, 10 mai 2014, 17:00, par Elisabeth (message 21)
merci ma Inès. J’ai déjà vu cet immeuble en photo mais je n’y ai pas pensé
Répondre au message 7 du 5 mai 2014, 13:58, par madeleine croutaz
Le repassage, 5 mai 2014, 18:07, par Jacqueline (message 8)
Comment cela le repassage demeure une corvée ? Pour moi, c’est une des seules tâches ménagères que je fais avec plaisir. Je commence par installer la planche à repasser devant la fenêtre, plein sud pour profiter du soleil (quand il y en a) et je choisis un bon CD de musique (souvent de la musique sacrée). Mes mains sont occupées mais mon esprit vagabonde. Au fond du jardin, le grand sapin se balance dans le vent. Les voix "divines" transcendent l’humble besogne et je m’envole. Seul bémol : JF ou les voisins qui se plaignent que la musique est assourdissante !
Répondre au message 8 du 5 mai 2014, 18:07, par Jacqueline
Le repassage, 6 mai 2014, 17:17, par Elisabeth (message 11)
je repasse dans les mêmes conditions : face aux arbres, musique sacrée," les voix divines transcendent l’humble besogne" (désagréable.)
Heureusement qu’on peut s’échapper de cette manière ! Cependant les préliminaires, installer la table, le déballage du linge repassé et à repasser, la station debout pour les grosses pièces telles que les nappes, draps et housses de couette font que je trouve souvent un prétexte pour repousser la tâche.
Répondre au message 11 du 6 mai 2014, 17:17, par Elisabeth