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Attentats. Attentats.

dimanche 15 novembre 2015 par Elisabeth

Il y a 4 messages en réponse à cet article.

Aucun attentat n’est recevable. Le FLN y a eu recours, c’est sa zone d’ombre.
On peut faire la différence entre un peuple qui explose pour obtenir son indépendance après cent vingt ans d’oppression et d’humiliation et un groupe de refoulés qui n’a pas su prendre sa place dans la société, dans le monde moderne.
Je le répète, aucun attentat n’est recevable. J’ai soutenu Le FLN dans ma jeunesse "et si c’était à refaire, je referai ce chemin" mais j’ai toujours été en désaccord avec ses exactions.
Les attentats du 7 janvier et ceux du 13 novembre n’ont aucun fondement. On ne tue pas des innocents extérieurs aux causes de ce mal être ressenti.
Ces crimes commis au nom d’une fausse religion, ne sont que destruction. Détruire pour détruire. Faire le mal parce qu’on ne sait pas faire le bien, parce qu’on n’a pas compris comment on pouvait réussir sa vie dans la tolérance et l’amour d’autrui.


Messages

  • Bonjour Elisabeth,
    Merci pour cette chronique nécessaire et juste. Je ressens la même chose et j’adhère tout à fait à tes jugements.
    JF

    Répondre au message 242 du 16 novembre 2015, 13:12, par JF


  • Il y a cependant chers amis une nuance qui s’impose : sur le " qui n’a pas su prendre sa place dans la société, dans le monde moderne ". Qui n’a pas su .....Ou qui n’a pas pu ? J’ai souvent évoqué avec mes collègues de Mission Locale, de formation, et aussi avec Geneviève, ces jeunes tellement cassés au départ qu’il ne semblait guère possible de pouvoir faire quoi que ce soit avec....Qui d’ailleurs, pour certains avaient arrêté la scolarité au cm2.....
    Alors bien sur on ne peut que condamner les attentats mais pour le reste ce n’est pas si simple.

    Avec amitié
    Camille

    • Tu as peut-être raison sur le "pas pu" et "tellement cassé" cependant il est plus facile d’en vouloir à la société puis à la terre entière plutôt que de s’assumer.
      J’ai vu toutes sortes de parcours également et des vies douloureuses, des gens qui essayaient de s’en sortir et des jeunes vêtus de "marques" qui ne voulaient pas travailler pour le SMIC, qui refusaient l’école de la République. Ce sont sûrement leurs enfants qui partent en Syrie actuellement.

    • A Camille et Elisabeth,
      Merci pour vos remarques complémentaires et respectives suite à l’article initial d’Elisabeth. Pour ma part, j’ai répondu très vite parce que j’étais fondamentalement d’accord avec ce texte, mais vos remarques m’amènent utilement à compléter ma pensée.
      Bien sûr, il ne s’agit pas d’excuser en quoi que ce soit des actes inexcusables mais d’essayer de comprendre comment on en est arrivés là. Et je pense comme Camille qu’on ne peut s’exonérer d’une part de responsabilité collective, en ayant laissé se développer un terreau favorable à l’endoctrinement de jeunes « paumés » ressentant, pour eux-mêmes ou pour leurs parents, le rejet d’un système économique ou culturel qui ne les accepte pas.
      Evidemment et heureusement, beaucoup d’autres se prennent en charge (notamment les filles), travaillent et s’insèrent dans la société, même si celle-ci ne leur fait pas de cadeaux. Mais peut-être sont-ils mieux structurés ou mieux entourés.
      A cet égard, je trouve le film de Philippe Faucon (La désintégration) très révélateur : comment un prosélyte-manipulateur sait tirer parti de ce que j’ai appelé le terreau favorable (rejet, chômage...) pour conduire des jeunes (musulmans ou convertis) à sombrer dans le terrorisme. On voit d’ailleurs, dans une même famille, des parcours très différents : l’aîné et la cadette sont bien intégrés et ne comprennent pas l’évolution de leur frère qui se radicalise.

    Répondre au message 245 du 21 novembre 2015, 18:42, par camille


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