"Que m’importe ce qui n’importe qu’à moi." André Malraux.

C’est en 1967 qu’ André Malraux écrivait cette phrase dans "Antimémoires".
A présent, et depuis une trentaine d’années, on a l’impression que c’est l’inverse qui se produit pour nos politiques. cela devient : Que m’importe si ce qui n’importe qu’ à moi n’importe pas aux autres.
Les informations sont épuisantes à suivre. Chaque homme politique se prend pour la révolution copernicienne. Aucun ne résout les grands problèmes de chômage, de lois qui mettraient des freins aux licenciements excessifs, au sort des travailleurs SDF et à celui des migrants...
pourtant ce ne sont pas des catastrophes naturelles imprévisibles, ce sont les mêmes problèmes depuis trente à quarante ans. Ils ont eu du temps pour réfléchir.
Chacun a surtout étudié comment tirer la couverture à soi.
La situation des migrants est une honte. Comment n’a t-on pas réglé le problème de Calais ? La solution qui est en train de se dérouler au moment où j’écris ces lignes n’est qu’une solution précaire. Demain tout recommencera. Je pense à tous ces espoirs perdus.
on en arrive à Juppé qui apparait comme une nouvelle tête pour les jeunes. Mais nous, les vieux, nous savons que c’est un vieux renard qui a purgé sa peine, comme dans le roman du Moyen-âge.
Je ne sais plus quoi penser. On a eu des nouvelles têtes mais elles manquaient d’expérience et elles n’ont pris que des mesures qui ont divisé le parti, sans intérêt ni social ni politique.
Quelle idée de reprendre des ministres dont on connaissait l’incompétence et l’impopularité !