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Le cimetière de Prague. Umberto Eco. Le cimetière de Prague. Umberto Eco.

vendredi 26 août 2016 par Elisabeth

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Ce n’est qu’une ébauche de commentaire, tant le talent d’Umberto Eco m’a impressionnée.
En résumé, Simon Simonini, antiquaire, surtout faussaire, parvient à traverser le temps, des chemises rouges de Garibaldi à l’affaire Dreyfus, d’intrigue en intrigue, au coeur de toutes les escroqueries, de toutes les magouilles politiques sans aucun tracas. Tout le monde sait qu’il est coupable, mêlé de près ou de loin aux affaires périlleuses des états concernés, mais on le laisse agir en toute liberté pour mieux l’utiliser.
A jouer tant de rôles divers, il en devient amnésique. Pour tenter de résoudre un problème de dédoublement de la personnalité, il rédige un journal de bord, dans lequel il raconte ce dont il se souvient, avec sincérité, puisqu’il avoue des actes peu honorables, tels des crimes et autres tours de passe-passe.
A la fin du roman, une note précise que tous les personnages ont existé, à l’exception de Simon Simonini. Cependant, les actes commis par Simonini ont été commis par deux personnes dans la réalité. Umberto Eco les a réunis en une seule, son intrigant personnage.
Quant à la réunion des rabbins dans le cimetière de Prague, racontée, déformée selon ce qu’on voulait lui faire dire, elle permet de comprendre que la philosophie nazie n’est pas née avec Hitler mais de l’évolution de la pensée, du lent bourrage de crâne d’un peuple et d’une classe sociale qui voulaient évincer du pouvoir deux catégories dominantes depuis le Moyen-Age, les Juifs et les Francs-Maçons.


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