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Danger lecture du 15 septembre 2016. Danger lecture du 15 septembre 2016.

lundi 19 septembre 2016 par Elisabeth

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Il avait été convenu, lors de la réunion du 19 mai que nous nous retrouverions pour échanger sur un roman policier. Seule Marie Noëlle est accroc au polar. Elle nous a présenté "Shiboumi" de Trevanian.
L’action se déroule sur des lieux différents à différentes époques : L’aéroport de Rome où un attentat vient d’être commis. Il est filmé par quelques véreux de la CIA qui appartiennent à un organisme, Mother Company, liée à une compagnie pétrolière.Le conflit israelo-palestinien permet de comprendre le rôle de Mother Company.
La seconde partie se passe à Shangaï pendant la seconde guerre mondiale. nous remontons dans la vie du personnage principal, Nicolaï, aristocrate russe en famille avec les Habsbourg, très cultivé, présent à l’aéroport de Rome quand a lieu l’attentat.Dans cette seconde partie, il est à Shangaï, élevé par un Japonais. Puis, il se retrouve dans la rue. Embauché par des Américains parce qu’il parle plusieurs langues, il devient espion. Il apprend à tuer avec es objets quotidiens insignifiants.
Troisième partie, adepte de spéléo, il se lie avec un groupe et vient en France, au Pays basque dans le gouffre de la Pierrre Saint Martin, bien connue du frère de Marie Noëlle.
Chaque chapitre est un geste d’une partie de GO.
"L’Ile des chasseurs d’oiseaux" de Peter May est le premier roman d’une trilogie, présenté par Jacqueline.
Le personnage principal, narrateur, est inspecteur à Edimbourg. Il est appelé pour un crime commis sur l’ile de White parce que celui-ci a des points communs avec un crime commis quelques années auparavant dans l’ile des chasseurs d’oiseaux.
Ainsi, il renoue avec son passé, avec les acteurs de sa jeunesse. Même la victime, Ange (qui n’en est pas un) est un copain d’enfance. Il retrouve son amour de jeunesse mariée avec son meilleur copain.
L’ile est un rocher où la tradition ancestrale veut que douze habitants de l’ile de White aillent pour chasser les fous de Bassans.
L’inspecteur doit alors affronter un passé douloureux pour trouver l’assassin.
J’ai présenté "la disparition" de Georges Perec parce que tout le monde sait que c’est un roman lippogramme sans la lettre E mais qui l’a lu ?
C’est un polar. Je l’avais lu, il y a longtemps, c’est pour cela que je savais que c’était un roman policier mais tant de gens sont assassinés, que j’avais un peu oublié le fil.
Globalement, c’est l’histoire d’un Albanais qui ne veut qu’un enfant pour ne pas diviser le patrimoine. Il a des triplés. Sa femme qui a accroché dans une maternité gérée par des religieuses donne deux de ses fils à une nonne.L’enfant unique meurt. A cet instant, le père apprend la vérité et rend ses fils responsables de la mort de leur frère. Il les pourchasse, eux et leurs fils. Comme ils ont tous été éparpillés, la poursuite est difficile.
S’ajoute à cela les jeux de mots, les références littéraires ou personnelles, le style particulier dû aux tournures pour éviter la lettre E.
Sabine n’a pas présenté de roman policier mais une sorte d’essai psychologique qui compare la femme à la louve. "Les femmes qui courent avec les loups".
Il peut se lire en glanant des passages, des remèdes contre la rage par un conte.
Ce n’est pas un combat féministe mais une analyse de la condition féminine.


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