Laurence Debray.

L’interview de Laurence Debray, ce matin sur France-inter m’a fait penser au roman d’Alix de Saint André relatif à une vie de Malraux un peu légendaire.
Il en résulte que pour ces révolutionnaires engagés pour changer le monde, quitte à prendre les armes, la vraie famille, c’est celle du combat. Pour ces petites filles Nina d’Alix de Saint André et Laurence Debray, il est difficile de trouver sa place.
Il est difficile d’être fille de..."Etre fille de révolutionnaires", titre de l’autobiographie de Laurence Debray, c’est sûrement plus difficile encore parce qu’il faut comprendre l’engagement de ses parents alors que le contexte historico-politique a changé.
Mes enfants ne comprennent pas toujours mes regrets, mes déceptions, mes désillusions parce que les grands idéaux de l’après guerre sont tombés.
Ils sont nés à une époque où la politique est une querelle de clochers sans envergure.
"Etre la fille de révolutionnaires" célèbres, qui ont été pour ma génération un idéal, pose un problème pour être soi face à des légendes.