Les victorieuses. Laetitia Colombani.

Une jeune avocate réputée défend un mafieux. Elle perd le procès et son client se suicide dans l’enceinte du tribunal. La jeune femme déprime. Pour la remettre dans la vie active, on lui propose d’être écrivain publique dans un foyer de femmes.
On entre dans l’intime de ces femmes, ce qui est intéressant, on suit les difficultés de l’écrivain publique officiel, "balancée" sans qu’elles aient demandé quoi que ce soit.
Les personnages sont bien campés. On rit, on compatit, on sourit d’un geste.
En parallèle on nous raconte la vie de la femme qui a créé ce centre bien des années auparavant. Un peu eau de roses et mélodrame. Ce n’était pas indispensable. Cela fait tomber le rythme des rapports des femmes avec l’écrivain publique, même si on comprend les difficultés et le sacerdoce de ces femmes et ces hommes pour améliorer la vie des plus démunis.