Trop tard

Depuis deux ans j’essaie de défendre les positions d’un gouvernement pour lequel j’ai voté. C’est souvent difficile mais je me dis que le président sait ce qu’il fait et qu’il faut peut-être passer par là pour obtenir des résultats.
J’ai rendu hommage à ses qualités de diplomate pour les commémorations du 6 juin.
Tout s’est écroulé dans les choix, les déclarations, les actes qu’il a laissé faire pendant le conflit israélo-palestinien.
Je ne sais pas si la lettre ouverte d’Edwy Plenel à François Hollande a joué un rôle sur son changement d’attitude et d’analyse mais j’espère qu’elle l’aura au moins fait réfléchir.
Cette lettre par voie de presse met le président de la République devant ses responsabilités et les conséquences que peuvent avoir les voies qu’il a choisies, les mots qu’il a dits et ce qu’il a laissé faire dans le pays ; ce qui a été autorisé et ce qui a été interdit et tous les débordements sociaux que cela a créé.
Si aujourd’hui il retourne sa veste, il est trop tard. Il restera dans les mémoires le soutien à un gouvernement fasciste et à un génocide.