Faut-il pleurer ? Faut-il en rire ?

Difficile de rire d’une telle situation.
Des gens sans réflexion, sans connaissances politiques, sans analyse.
Les revers des réseaux sociaux ! Ils font croire aux hommes qu’ils sont forts, qu’ils peuvent prendre le pouvoir. Peut-on prendre le pouvoir sans organisation ?
Aboyer avec la meute, ce n’est pas prendre le pouvoir.
Ils ne savent pas gérer une manifestation pacifique et ils veulent gouverner le pays ! C’est là qu’il faudrait rire mais c’est d’une tristesse désespérante.
Ils prétendent représenter le peuple mais en sont-ils réellement un échantillon ? S’ils n’ont pas les moyens d’acheter de l’essence pour aller travailler comment peuvent ils se rendre aux péages en 4/4 pour empêcher les gens de passer, ce qui est antidémocratique ?
Il y a des revendications sérieuses pourtant mais cela demande de l’analyse, des connaissances politiques et de la réflexion.
Je vois mal des casseurs sortir la France de ses difficultés.
Je ne voudrais pas être représentée à l’étranger par des assassins indifférents à leurs crimes. On ne le répète pas assez, il y a eu deux morts et de nombreux blessés. Eux, ne s’en préoccupent pas.
J’ai lu sur des gilets "on va reprendre le pouvoir ! " Quand le peuple a t-il eu le pouvoir ?
Jamais. Même pas en 1789 qui est une révolution bourgeoise. Je le dis souvent l’abolition des privilèges n’est en fait qu’un déplacement des privilèges, de l’aristocratie vers la bourgeoisie.
Dans le mouvement des gilets jaunes, ce sont les classes moyennes qui hurlent avec les loups mais ce ne sont pas ceux qui souffrent de pauvreté. Ils n’en ont pas les moyens.
Je rappelle que les leaders d’extrême droite ou d’extrême gauche, ont des châteaux, des immeubles dans Paris, je ne sais combien de voitures...Quand ils prétendent représenter le peuple, ils le leurrent avec leur haine, à cause du pouvoir qui leur a échappé.
Les députés qui ont été élus pour représenter toutes les catégories de la population ont un rôle très important à jouer dans leur circonscription, pour réconcilier le peuple et son gouvernement.
Mon plus grand regret est que ces enragés qui ont monopolisé la presse, ont estompé les mouvements importants et pacifistes des infirmières et des femmes violentées.