lettre ouverte au ministre de l'Education nationale. lettre ouverte au ministre de l’Education nationale.

dimanche 23 février 2020 par Elisabeth

J’ai déjà signalé mon étonnement et ma consternation qu’on admette comme axiome l’existence de bons et de mauvais lycées. Ne devraient-ils pas tous offrir le même enseignement, la même ouverture sur la culture ?
Les établissements privés ont comme les établissements publics de bons et de mauvais lycées. La différence, c’est qu’au regard des résultats, tous les établissements privés ont
un taux de réussite équivalant parce que les élèves sont sélectionnés sur dossiers mais pas les enseignants et il peut y avoir de bons professeurs, qui transmettent un savoir, et d’autres qui rabâchent sans passion ce qu’ils ont appris sans l’actualiser ou le rendre vivant, comme dans l’enseignement public.
Les bons établissements privés, ont des méthodes pédagogiques basées sur le développement de l’élève. Méthode Célestin Freynet, Maria Montessori, Antoine De La Garanderie, pédagogie par objectifs appuyée par Philippe Meyrieu...
La question que je me pose, c’est : Depuis plus d’un siècle qu’on en parle, pourquoi les établissements publics ne les mettent pas en pratique ? L’argent que gâche l’Etat en subventions pour les établissements privés et les tentatives de solutions pour les adolescents qui ont décroché pourraient être utilisé à cet effet.
Najet Vallaud-Belkacem avait eu une bonne idée en créant des pôles mais l’interdisciplinarité ne peut pas se faire par obligation seulemment
par désir de travailler ensemble avec les mêmes convictions. Pour l’avoir beaucoup pratiquée, je sais que c’est une solution pour coudre ensemble des savoirs et des apprentissages.
Pourquoi continuer quand on sait que le vers est dans le fruit ?
L’injustice est dans la société. Il y a ceux qui reçoivent la culture dès le berceau, ceux qui doivent l’acquérir à force de volonté et du goût du savoir.
Le rôle de l’école est d’effacer ces injustices, or elle les aggrave.
Alléger les tâches administratives des professeurs pourrait les remotiver. Ce dont ils ont besoin, c’est de la reconnaissance. Nous avons bac plus 5 et plus parfois pour un salaire de misère. N’y a t-il pas une erreur ?



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