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La nécessité de résultats.
mercredi 25 octobre 2017 par
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J’ai abandonné quelques temps mes chroniques politiques par lassitude. Il me semble que je dis toujours la même chose ou que j’ai toujours la même chose à dire parce que les mentalités n’avancent guère et les médias ne font rien pour éveiller les esprits.
Eux-mêmes n’ont pas compris le changement. Les journalistes comprennent ils ce qu’ils disent quand ils annoncent que les partis classiques ont éclaté ? L’instant qui suit, ils repartent sur la gauche et la droite. Même si les partis se relèvent de leurs cendres, ils seront différents parce que leur modèle est obsolète. Alors, oublions.
Que les nouveaux mouvements prennent leurs marques ! Il faut leur laisser un peu de temps.
C’est sûr, étonnant, l’opposition est quasiment absente. Les Républicains ont tant de divergences qu’ils ne peuvent offrir un front de contestation, d’autant plus qu’Emmanuel Macron mène la politique qu’ils n’ont pas osé mener. Il leur est difficile de critiquer.
Les Socialistes sont inexistants et silencieux parce que le président de la République a été un des leurs.
L’extrême droite qui a failli gagner les élections se tait tant leur chef a été nulle au débat télévisé en révélant son ignorance face à un homme qui connaissait bien la situation de la France. Au parlement, ils ne peuvent même pas représenter un groupe.
Quant à l’aboyeur d’extrême gauche, comme il n’a pas de programme, il conteste pour contester. La différence avec Marine Lepen, c’est qu’il a de l’humour et des phrases drôles qu’il ne maitrise pas toujours. Il n’a pas de mémoire, il a oublié qu’il a été ministre.
Je me réjouis tous les jours de l’affaiblissement des manifestations. Quand Philippe Martinez va t-il comprendre que la grève pour la grève, ça ne paie pas ?
Les mesures prises par Emmanuel Macron ne sont pas toujours sympathiques mais on a l’impression qu’il a un programme, une visée pour la France, une visée pour l’Europe et ça aussi c’est un changement. Depuis des années les présidents ne savaient dire que "et moi et moi et moi". François Hollande a essayé de rompre avec cet esprit là mais des circonstances l’ont empêché de réussir.
Il fallait une vraie rupture, un homme jeune, un"petit nouveau". Lui seul pouvait incarner le changement et il le fait.
En politique européenne, l’absence d’obligation de résultats est exaspérante.
A quoi bon se réunir à vingt-huit si on a le droit de ne pas trouver une solution. Combien cela coute t-il ? On n’en parle jamais.
Pour le simple quidam, il faut des résultats dans le travail. N’y a t-il pas un problème ? Pourquoi les gouvernants ne montrent-ils l’exemple ? pourquoi n’en ont ils pas l’obligation ?
Depuis des décennies on parle des désherbants nocifs de Monsantos. Et c’est maintenant qu’on nous annonce qu’une solution de rechange n’a pas été trouvée. Qu’ont fait les chercheurs pendant tout ce temps ?
Quand mettra t-on hors de l’Europe la Hongrie et la Pologne qui ne respectent pas les lois européennes, construisent des murs, votent toujours contre etc... Qu’elles restent derrière leurs murs !