La manifestation du 26 juillet interdite.

L’été, on respire un peu, on ne suit pas les nouvelles au quotidien, on a tord parce que la rentrée n’en est que plus brutale. Nos chers gouvernants, de France, de Navarre et d’Europe nous réservent toujours des cadeaux de rentrée par des mesures prises pendant l’été, quand tout le monde est à la plage ou au sommet du Mont Blanc.
Aujourd’hui, prête à reprendre avec plus de régularité mes chroniques, je consulte un peu la presse écrite.
Comme l’ordonnait Stephan Hessel, je m’indigne.
Dans un article dont le chapeau stipule qu’une manifestation pro palestinienne est interdite par le ministre de l’intérieur, on lit que l’offensive israélienne à Gaza, a fait huit cents morts en dix-huit jours côté palestinien et trente trois,côté israélien et ça ne choque personne au ministère. Ces gens-là ont ils conscience de l’enfer que vivent les Palestiniens depuis des décennies ?
Les débordements de la semaine dernière sont un prétexte. On sait que ce sont des casseurs rémunérés qui les provoquent et non les manifestants.
Les Palestiniens ont besoin de tous les soutiens du monde à côté d’un pays qui ne respecte pas la dignité de l’Homme.
J’ai honte pour la france.
Je ne connais pas la constitution israélienne, je ne sais même pas s’il en existe une ; si tel est le cas la très vieille loi du talion des Francs Saliens doit en faire partie : j’ai souffert, je dois faire souffrir. Les Palestiniens n’y sont pour rien dans la Shoah.
J’ai lu également que François Hollande aurait déclaré à Natanyahou qu’il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger la population face aux menaces. Pour ce qui est de prendre des mesures, Natanyahou les a prises. François Hollande avait -il compris quelle population était menacée ?
Je le répète, je suis indignée, consternée par une telle position de la France.