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Confiteor. Jaume Cabré.
jeudi 19 septembre 2019 par
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Je ne pourrai pas écrire mieux que cet extrait de la quatrième de couverture :
"Retraçant l’itinéraire d’un enfant sans amour puis l’affliction d’un adulte sans dieu aux prises avec l’Histoire du Mal souverain, Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane."
Adrià est un enfant programmé pour l’excellence. Son père veut en faire un érudit hors du commun, sa mère un virtuose du violon. Lui, ce qui l’intéresse, c’est la linguistique.
Il parle treize langues et par analogie en comprend davantage.
Il joue du violon à merveille sur un " Storioni" de 1764. Le roman commence dans les années 50, l’enfance d’Adrià.
Si le lecteur entre dans la vie de cet enfant jusqu’à un âge avancé, il suit en parallèle l’histoire du violon, lui-même un personnage à part entière qui nous fait traverser le temps, de l’Inquisition aux camps de concentration des nazis.
C’est cela la narration qui ordonne un chaos magistral. La superposition des temps.