Littérature

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Un mois avec des vacances au milieu a paru trop court à ces femmes dangereuses pour lire, choisir et expliquer ses motivations. Cette fois-ci, Myriam a ouvert le bal parce qu’elle avait été frustrée lors de la dernière séance, à cause du ramoneur.
L’été où tout a fondu. Tiffany Mac Daniel. C’est un (...)

Journée périlleuse. Grève des transports. Panne informatique en ce qui concerne le métro lyonnais. Jour de neige. Rien n’arrête les femmes dites dangereuses lors qu’il s’agit d’échanger des lectures et de partager un bon repas avec les spécialités que tout le monde apporte et le délicieux plat principal (...)

Livio, dix-sept ans, doit présenter à la classe un exposé sur les autodafés des Nazis.
Il s’arrête en particulier sur le cas de Magnus Hirschfeld, un médecin allemand qui luttait pour l’égalité des hommes et des femmes et pour les droits à l’homosexualité et dont les oeuvres ont été brulées.
Derrière (...)

Le problème qui se pose est celui de l’exil. On fuit la guerre mais vit-on en paix en pensant à ce que vivent les siens restés au pays ? Sabyl Ghoussoub est journaliste et écrivain libanais. Il vit en France après être retourné quelques temps au Pays. Dans ce livre, il interroge ses parents qui sont (...)

Quand quelqu’un qu’on aime disparait, on se pose mille et une questions sur ce qu’on aurait pu faire et qu’on n’a pas fait. Sur le hasard et les coïncidences.
Vingt ans après Brigitte Giraud se pose ces questions là et on devine qu’elle les rabâche depuis vingt ans, ce qui émeut.
Cependant se pose (...)

Le thème portait sur l’oeuvre d’Annie Ernaux.
La séance a eu lieu mais j’étais au fond de mon lit, donc, pas de compte rendu.

Passeur de livres, c’est ainsi que Charlotte, une petite fille de neuf ans appelle le vieux libraire qui aime se rendre chez ses lecteurs pour leur porter à domicile les livres qu’ils aiment.
Comme elle s’ennuie le soir parce que son père rentre tard et qu’elle n’a plus de maman, elle accompagne le (...)

N’Diolé, est le fruit des amours de sa mère blanche et d’un bel étudiant sénégalais. Lui, il était venu en France pour jouer un rôle dans son pays, elle ne se voyait pas vivre en Afrique. Mais N’Diolé, dans tout ça ? Ont ils pensé à elle qui devra assumer dès l’école maternelle sa différence ? Elle est (...)

Il vient de nous quitter et c’est un grand poète qui vient de partir. Il écrivait en prose mais son langage était toujours très poétique. Il savait choisir ses mots. Ses pensées pour embellir la vie étaient en prose mais ses mots étaient une musique.
Récemment, il avait écrit sur Pierre Soulage. Un (...)

On le trouve enfin en librairie. N’hésitez pas. Acehtez-le.
Vous traverserez l’enfer avec ces femmes qui ont réellement franchi l’horreur avec courage, dignité et souffrance. Nous les admirons tout en sentant pour elle de l’empathie.
nos petits bobos quotidiens ne sont qu’une égratignure à côté de (...)

C’est la suite de la papeterie Tsubaki.
Hatoko a épousé Mitsuro Morikage et adopté en quelque sorte sa petite fille, Haruna dite QP.
C’est un livre de bonheur simple comme dans la papeterie Tsubaki, malgré les drames de la vie. La mort de la mère de QP, assassinée, le Baron atteint d’un cancer va (...)

le livre commence par une citation d’Aragon, très évocatrice.
"A moi les langage des suppliciés
Sur la chaise électrique
Le vocabulaire ultime des guillotinés
l’existence est un oeil crevé
Que l’on m’entende bien un oeil qu’on crève à
tout instant
Le harakiri sans fin
J’enrage à voir le calme idiot (...)

Erzeroum est un village d’Arménie. En 1915, il est envahi par les Turcs qui tuent les hommes et emmènent femmes, enfants, vieillards en déportation. Ils marchent jusqu’en Syrie, sans eau et sans nourriture. Ceux qui ne peuvent pas suivre meurent en route, et ils sont des milliers dans ce cas. une (...)

Ce roman de vie a reçu le prix du livre Inter 22.
C’est avec beaucoup de poésie que Mahmoud, un vieux Syrien, raconte sa vie, sa maison engloutie par la construction du barrage de Tabqa, ses enfants, sa femme, son premier amour, ses parents, ses années de prison, sa soif de (...)

A partir d’une attaque de la police fédérale d’une tribu indienne du Canada, considérée comme un fait divers, alors qu’il y a des morts et des blessés côté indien, l’auteur nous rappelle sans cesse que ces gens-là étaient chez eux avant que Français et Anglais se disputent les terres qui appartenaient aux (...)

On porte un jugement trop rapide sur les jeunes de banlieue mais tant qu’on n’y a pas vécu, on ne peut pas savoir ce qu’ils vivent. "Ils galèrent" mais la solidarité est souvent au rendez-vous. Adam nous emmène dans sa cité, à Londres, L’Eden, qui par un mauvais jeu de mots est en fait l’enfer. C’est une (...)

J’avais déjà fait le compte-rendu hier de cette charmante journée de retrouvailles, de lectures et d’échanges, quand tout à coup l’ordinateur s’est éteint inopinément, surtout chargé à cinquante pour cent. Dans ma colère, je n’ai pas recommencé. Aujourd’hui, je me remets à la tâche.
Corps défendus Laure (...)

Paul Veyne vient de nous quitter presqu’en silence mais sans l’esbroufe de Johnny ou de Bébel.
C’est sûr, il n’était pas populaire et tout le monde s’en moque que les terroristes de daesch détruisent des siècles d’Histoire et de grandeur.
Non ! le monde ne commence pas à Daesch. Il y a eu un avant et (...)

Pourquoi ce choix en classe prépas scientifique ?
Je suis littéraire et je me suis ennuyée à la lecture. Je reconnais que cela renseigne sur la vie pastorale et sur les cultures de l’Antiquité mais que c’est ennuyeux !
Ce n’est pas cela qui va donner envie de lire à des Jeunes qui lisent (...)

Une grande première, réussie pour Augustin Trappenard.
Les invités avaient été choisis : Laurent Gaudé, Virginie Despentes, Lola Lafon et une jeune écrivaine, Blandine Rinkel.
Discussion, émotions, une envie de lire les livres.
Bravo (...)

Trop de clichés pour émouvoir.
On est loin de "la tresse," ou des "victorieuses" où l’on découvrait des mondes qui n’avaient rien en commun et qui se croisaient sans le savoir.
Le cerf-volant est un ramassis de tout ce qu’on connait en Europe sur l’Inde : la pauvreté des "intouchables", les castes, (...)

On se demande ce qui lui reste de ses souvenirs d’enfance étant donné qu’elle a grappillé de ci, delà les souvenirs de tout le monde, Annie Ernaux, Bettina RHeims, Marie Desplchin.
Ça se lit bien quand on ne sait pas qu’on peut trouver le même genre et la même écriture chez les une et les (...)

Quel imbécile ! Celui qui a tenté de le tuer.
La littérature ne meurt jamais.
Le poète meurt mais ses vers restent disait Louis Aragon dans un hommage à Oswald, poète Tchèque.
Je suis fiere de toutes les reconnaissances qu’expriment en France, les philosophes, les ministres de la culture et même le (...)

Brown est un policier déchu parce qu’il buvait trop mais un fin détective. Un jour, un homme sale et mal fagoté lui demande d’enquêter sur un personnage haut placé à Los Angeles, qui parait-il séquestre sa soeur. A priori, Brown ne trouve rien à redire sur les activités de cet homme. c’est alors, qu’il a (...)

Trois univers se croisent. Celui des Uber, la vie dure et l’exploitation de l’homme par l’homme. Celui des pro-avortement jugés d’assassins par les anti-avortement qui commettent des attentats et n’hésitent pas à tuer des amis pour leurs convictions.
C’est l’ Amérique et ses contradictions.
Les (...)

Enfin un peu de joie et de plaisir dans cette grisaille ! Est-ce la transgression, qui n’en est plus une, le bonheur d’échanger sur nos lectures ? Nous passons toujours un moment délicieux, agrémenté par les petits plats devenus grands pour nos palais. Malheureusement, Chantal n’a pas pu être parmi (...)

C’est un livre délicieux de senteurs, de menthe, de cannelle, d’épices et bien d’autres choses dont les trois soeurs ont le secret quand elles font mijoter leur abgoosht ou leur soupe de lentilles rouges et naturellement, leur soupe à la grenade. C’est bien difficile d’imposer en Irlande ces parfums. (...)

Dans un hameau abandonné, vivent Christine, peintre, Patrice et Marion, leur fille, Ida. Patrice s’occupe de la ferme de ses parents, Marion travaille dans une imprimerie à la ville la plus proche. Ida, en rentrant de l’école, va chez Christine en attendant le retour de ses parents. Depuis quelques (...)

Cette enquête à propos d’une carte postale anonyme que reçoit Lelia la fille de vicente Picabia, fils du peintre, mère d’Anne , l’auteure, et de sa sœur Claire, fille de Myriam Rabinovitch, juive. Cette enquête nous fait remonter, nous lecteurs, dans l’histoire de cette famille, qui a fui les pogromes (...)

Antoine n’ a jamais trouvé sa place dans sa famille, la société, le monde sauf dans les bras de Karima qu’il aime. Après des études manquées, il se fait embaucher à l’usine de son père où il milite au moment où l’usine va être délocalisée. Karima est professeur de lettres mais syndicaliste à fond et elle (...)

Ce roman a déjà été présenté lors de l’article "les femmes qui lisent sont dangereuses" du 29 mars. Ce livre que nous a offert Chantal est un délice de raffinement. Les personnages qui viennent à la papeterie Tsubaki pour commander une lettre à la jeune écrivaine publique, ont tous un histoire (...)

Quel plaisir de se retrouver ! Quel plaisir d’échanger sur nos lectures ! Quel plaisir de bavarder ! Nous avions toutes envie de cocooning. Quel plaisir de partager ces repas où chacune apporte ses spécialités.
Coquelicot. d’Anne Sylvestre. Elle nous avait bercés depuis longtemps avec ses comptines (...)

Simon est psychanalyste. A force d’écouter les autres, il a oublié de s’écouter et de faire le point avec lui-même. Un matin, il casse le bol dans lequel il déjeunait tous les jours, le bol de son ami d’enfance, décédé à présent. Alors tout son passé enfoui va remonter à la surface. Son ami Hervé et une (...)

Le contexte est amusant. Un écrivain, assez célèbre, décide d’écrire sur la première personne qu’il croisera. Il rencontre Madeleine Tricot.
Elle est très heureuse que sa vie soit utile à un écrivain. Elle raconte facilement.
Sa fille vient voir sa mère et invite l’écrivain à diner pour étoffer le récit (...)

La librairie "la folle aventure" est une librairie "pas comme les autres". D’abord par son statut de coopérative et surtout pour le choix de ses livres qui sont très originaux. Bien sûr vous trouvez de tout mais aussi des livres que vous ne verrez pas ailleurs. C’est dans ce contexte que cinq (...)

Le Bal des folles retrace la vie des femmes qu’on enfermait à la Salpétriére pour une petite dépression sans qu’elles en ressortent. Il était facile à l’époque de faire enfermer une épouse, une soeur, une fille qui dérangeait parce qu’elle était hors norme.
Elles servaient de cobayes au professeur (...)

c’est la suite de " le pays des autres".
Amine a beaucoup travaillé sa terre ingrate et il a fini par y faire pousser des arbres fruitiers et il est devenu riche. Mathilde continue son dispensaire et joue les bourgeoises.
Aïcha fait ses études à Strasbourg et devient médecin gynécologue. Elle (...)

Un roman plein de mystère et de coïncidences qui en fait n’en sont pas.
Un peu construit comme comme un roman policier.
Toujours ces images de gens troubles comme les fréquentations douteuses de son père dans la réalité.
Toujours ces itinéraires à travers Paris intra muros et la vallée de Chevreuse. (...)

Mille femmes blanches de Jim Fergus. le roman est publié en 1997. Il relate des faits beaucoup plus anciens dont on a peu ou pas entendu parler. William Dodd, le héros, est à la recherche de sa grand-mère. Il sait qu’elle a fait partie de ces femmes, volontaires, qui ont été troquées contre des (...)

Roman épistolaire où deux personnages s’écrivent.
Ils se connaissent depuis leur enfance. Elle est la petite-fille d’un grand chirurgien, lui,est le petit-fils d’un directeur de l’hôpital rendu à l’état de légume par un clou enfoncé dans sa tête.
L’échange qu’ils ont nous révèle à travers leurs lettres (...)

Nous avions rendez-vous à la librairie La folle aventure à Trévoux. Il est toujours difficile de se garer dans cette ravissante petite ville. En période de Noël, un jour de marché, c’est encore plus difficile. Après avoir "raboté" les roues sur les marches de la mairie, nous trouvons une place. Pour (...)

Après les retrouvailles qui ont un peu duré parce que je me suis perdue et qu’elles m’ont attendue, nous avons ouvert la séance. "Connaitre une femme" d’Amos Oz. Le personnage principal est un agent des services secrets. Lorsqu’il rentre d’une mission, sa femme est morte mais nous ne savons pas (...)

L’Histoire était le thème principal.
Les invités : Hélène Carrère d’Encausse pour l’hommage rendu à Alexandra Kollontaï, la walkyrie de la Révolution russe.
Michel Pastoureau pour son dernier livre, le Corbeau et ses représentations à travers le temps et les différentes (...)

Etrange roman qui se traine mais qui met bien en relief la douleur et la persévérance de cette mère dont la fillette a été prise dans une avalanche. Apreté du sort, seule cette enfant a été happée par l’avalanche. Tout le groupe a pu être sauvé. Tous les dimanches, la mère se rend à la station avec une (...)

"Un président ne devrait pas dire ça" livre que François Hollande avait écrit peu de temps avant la fin de son mandat. ça ne lui a pas porté chance. Il récidive en assassinant au vitriole les candidats à la présidentielle, cela ressemble à une vengeance bien qu’il s’en défende. Il ne devrait pas dire ça (...)

Quelle force ! pour raconter l’histoire d’une famille qui semble heureuse. Les parents s’aiment, ils ont sept enfants et la mère attend le huitième. De la joie, du bruit. Premier drame un enfant tombe dans un puits et meurt. L’absence est terrible pour les parents et pour la fratrie. Les parents (...)

Que des femmes qui ne se sont pas fait oublier pour parler de celles qu’on a oubliées. L’historienne Michelle Perrot pour avoir écrit la préface du livre de Titou Lecoq : "Pourquoi on a effacé les femmes" (de l’Histoire). Delphine Coulin, "Loin à l’Ouest", raconte les femmes de sa famille, plus fortes (...)

Six mois d’absence mais de lectures pour ces femmes dangereuses et fières de l’être. Nous avons eu le plaisir de la présence de Muriel qui vit entre Le Cap et Lyon. Elle nous présenté " La Promesse" de Damon Galgut. malheureusement, ce roman n’est pas encore traduit en français. C’est l’histoire d’une (...)

Excellente analyse de la situation des parents qui exposent la vie de leurs enfants sur les réseaux sociaux. Ils pensent leur faire plaisir en en faisant des "rois" ou des reines, en fait ils satisfont leurs propres désirs et leurs frustrations. Mélanie, la mère, est passionnée par les (...)

Un roman très court pour montrer l’habitude qui finit par banaliser la violence et puis l’inévitable se produit.
Un père violent.
Une mère et des enfants battus qui s’aiment sans se le dire mais avec des intentions, des gestes tendres et des regards complices qui ne suffisent pas à éviter le pire : (...)

Ce roman est bouleversant parce qu’il nous fait rencontrer de très belles personnes, très fortes devant les adversités, riches de tant d’humanité. Emile a vingt six ans. Il est atteint de la maladie d’Alzeimer. Il sait qu’il n’ a plus que deux ans à vivre au maximum. Il ne veut pas mourir avec des (...)

Naja quitte ses Aurès natales à la fin de la guerre d’indépendance pour rejoindre Saïd, son mari parti en France en 1959 pour travailler dans l’ industrie automobile. Elle a idéalisé Paris et la France. Elle habite en banlieue, dans une cité où elle sympathise avec des voisines. Elle a trois filles. Son (...)

Cela fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de cette revue magnifique. Flow.
Elle n’a pas perdu en qualité. Un très beau papier, des articles variés , des idées pour écrire un conte, une Nouvelle, une pièce de théâtre mais aussi des recettes, des conseils pour bien vivre au quotidien, un petit (...)

Roman à demi épistolaire. Huit lettres qu’une mère envoie à son fils, avant de perdre la mémoire parce qu’elle vient d’apprendre qu’elle a la maladie d’Alzeimer. Jeanne, une voisine a reçu la consigne de remettre les lettres numérotées, une par une, à chaque séjour parisien de Nathan,le fils,qui vit en (...)

C’est étonnant, cet avion qui revient quelques mois après qu’un avion identique s’est posé avec le "sosie" voire le double, des passagers.
Pour arriver à cette "anomalie", il faut retenir des vies assez insignifiantes qui se suivent, chapitre après chapitre.
Ce que je reprocherai à ce prix Goncourt, (...)

L’histoire se déroule en Palestine. Elle commence en 1078, avant l’arrivée des croisés. Le jeune Avner livre des poissons que son père a pêché, aux moines d’un monastère orthodoxe. D’abord séduit par les chants liturgiques, il est ébloui par l’or des icônes. Il veut devenir "écrivain d’icônes. En cachette (...)

Jean Pierre Guéno, écrivain, historien qui a dirigé le développement culturel de la Bibliothèque Nationale de France, le BNF, a rassemblé dans ce recueil des morceaux de vies de femmes. Il écrit : "comparable à Sisyphe, la femme risque d’avoir à affronter un combat éternel pour rappeler qu’elle n’est ni (...)

Le titre pourrait évoquer un roman "à l’eau de roses", il n’en n’est rien. Adolescente, Eléna a été violée par un inconnu devant Diego, son petit ami incapable de bouger sous la menace d’un revolver. L’action terminée, l’inconnu part en moto, Eléna humiliée quitte Diego avec un regard de mépris alors qu’il (...)

Nous, les provinciaux, nous en avons assez de Paris ceci, Paris cela. La province a de beaux paysages que Paris n’a pas. Elle a de beaux musées avec de belles collections permanentes et des expositions temporaires intéressantes.
L’hommage rendu à Paris, hier soir, lors de la Grande Librairie (...)

Des contes qui ne sont pas tout à fait des contes parce que leurs symboles les ancrent dans la réalité plus que dans le merveilleux.
Ils transmettent un enthousiasme et une force de vivre.
"Mes dix-huit exils" Susie Morngernstern
"Notre Dame des plantes" Gille Clément
"Bartleby, mon frère" (...)

L’histoire se situe pendant la seconde guerre mondiale en Bretagne. Le bateau du mari d’Anne a été torpillé par les Allemands et elle se retrouve veuve, jeune, pauvre, obligée d’aller à la ville travailler à l’usine pour élever son petit garçon. Premier choc. Deux ans après la disparition de son mari, (...)

Pari intéressant de créer une rencontre entre deux maitres à penser de la fin du XIXe siècle. Ils vivent à Londres à la même époque mais l’un vit dans l’opulence d’une grande maison où il peut réaliser ses expériences pour établir sa théorie. L’autre, exilé allemand, vit dans un quartier pauvre de Londres. (...)

séance sympathique, comme toujours, entre femmes liseuses, lisantes et dangereuses. Cette fois-ci, il y avait un homme lecteur parmi nous. Les hommes, eux, ont droit de lire sans être dangereux et pourtant, l’Histoire est est pleine d’hommes qui lisent et qui ont été dangereux et le sont encore. Un (...)

Douze femmes puissantes interviewées. Douze domaines très différents : une écrivaine,une chirurgienne,une femme politique,une journaliste,une philosophe, une actrice, une ingénieure, une photographe, une éditrice une championne de tennis-entraineuse, une conseillère en communication, une rabbine. (...)

D’accord ! Il est toujours au programme du baccalauréat mais les adolescents aiment toujours étudier ses poèmes.
En fait, il ne vieillit pas. Il s’oppose à l’ordre bourgeois, aux dogmes religieux et non à la religion. Il vit un mal être constant, comme beaucoup de jeunes qui se cherchent. Il a recours (...)

Grand bien vous fasse,de la matinale de France-inter, entre 10 heures et 11 heures, est une émission sur tous les problèmes de la vie quotidienne. J’avais été critique, il y a quelques temps, parce que le sujet était assez plombant pour une émission qui s’appelle grand bien vous fasse, dans une période (...)

Cette histoire de vie se divise en trois parties :
Devenir moi. L’enfance, l’adolescence.
Devenir nous. La rencontre avec Barak.
Devenir plus La Maison Blanche.
Cela pourrait s’appeler les dessous des cartes. Le lecteur partage les émotions, les pensées et les soucis d’une femme qui parait (...)

Il n’y a pas d’âge pour mourir mais quarante-deux ans c’est vraiment trop tôt.
Nous irons "à la ligne" sans point-virgule sans virgule, nous lirons peut-être différemment comme nous y avaient préparés James Joyce et Virginia Woolf.

L’histoire se déroule d’abord au Canada, à l’étude d’un notaire. Il lit le testament d’une femme qui vient de mourir. Etrange testament. Quelques sous à partager entre les héritiers, un jeune homme et une jeune femme, des jumeaux. Un cahier rouge pour le fils. Une veste verte avec un numéro 72 dans le (...)

De quel côté venait le danger ? Du virus galopant ? De nos lectures ? Marx dans le jardin de Darwin. Illona Jerger. Rencontre imaginée par l’auteur mais elle aurait pu exister parce que les deux personnages vivaient à la même époque, à Londres et pas loin l’un de l’autre. L’un vivait dans les bas (...)

Remis en question en ce moment, le roman raconte comment sont nés et se sont développés les grands centres commerciaux à la place de terres cultivables. Sur fond historique des événements du Larzac, de la construction du viaduc de Millau, je suppose, parce qu’il n’est pas nommé, des attentats de (...)

Le voici parti pour un étonnant voyage, celui dont on ne revient pas.
Il nous reste ses romans et ses Essais, le goût du large, les senteurs de la lande bretonne et les voyages dans le temps et d’autres horizons que nous avons (...)

J’ai déjà écrit un article sur ce roman dans la rubrique Europe parce qu’il dénonce le rôle des grandes puissances occidentales dans le démantèlement pour ne pas dire le dépeçage de l’Empire Ottoman. L’histoire commence à Jaffa pendant la première guerre mondiale. Rachel, fille unique d’un marchand de tissus (...)

Après "la nuit du premier jour", nous restons en Orient, à Beyrouth, précisément.
Trente-cinq artistes, écrivains,comédiens, danseuse, journalistes, musiciens, neuropsychiatre et le ministre Jack Lang ont exprimé dans cet ouvrage non seulement leur amour pour le Liban mais aussi le lien entre (...)

Je découvre cet auteur qui a pourtant publié une dizaine de romans. "La nuit du premier jour" a des sens multiples dans ce roman qui raconte le dépeçage de l’Empire Ottoman par les grandes puissances victorieuses de la première guerre mondiale. Dans les manuels d’Histoire, l’affaire st simple. Ils (...)

La grande question que pose ce roman multiple D’Hannibal à la guerre en Irak, est : Une victoire au prix de souffrances, de morts, de terres dévastées est elle une victoire ? J’admire beaucoup la finesse avec laquelle Laurent Gaudé met en parallèle l’histoire d’Hannibal, celle d’Haïlé Sélassié, celle (...)

Le personnage principal, Adem Naït-Gacem, traverse à pied, l’Algérie de Blida à Sebdou après le départ de sa femme. Il démissionne de son poste d’instituteur et part sans but. Les premiers jours, il boit beaucoup, jusqu’à être arrêté et emprisonné dans un hôpital psychiatrique. Remis sur pied, il marche (...)

A la tête d’un immense empire, Marie Thérèse d’Autriche qui a eu seize enfants a essayé d’être une mère. La chose est rare, aucun prince, aucune princesse n’est élevé(e) avec l’amour de ses parents, à cette époque. Sont-ce les idées des philosophes des lumières ? L’impératrice a t-elle souffert du manque (...)

En temps de confinement, quel délice !
On marche sur les petits chemins de France sans bouger de son lit ou de son canapé.
On monte sans fatigue des dénivelés.
On fait des rencontres inattendues ?
On l’accompagne dans son "odyssée".

Etonnante cette maison Golden au coeur de Greenwich Village à New York. Les jardins sont magnifiques. Les habitants sont étranges. Un marchand d’Art, en quête de nouveaux talents, un jeune cinéaste et ses parents universitaires qui vont mourir dans un accident de voiture au début du roman et une (...)

Mardi 17 novembre, les dangereuses femmes qui lisent ont échangé par zoom, faute de se rencontrer chez l’une, chez l’autre, ce qui est plus convivial mais les nouvelles technologies sont une aide contre l’isolement. Non seulement il nous reste la lecture mais échanger nos points de vue est (...)

Honnêtement, je n’ai lu que sa version de la vie de François Villon et ça ne m’a pas donné envie de lire autre chose. Le début était très drôle, le faire naitre le jour où on brûlait Jeanne d’Arc à Rouen ; vrai ou faux, c’était drôle. On s’arrête vite de rire, on s’ennuie. Hier matin, il était invité à la (...)

Elle n’écrivait pas ses textes mais il fallait bien qu’elle soit poète elle-même pour interpréter avec autant de justesse et d’émotion les poèmes des autres.
C’est avec elle que j’ai su ce qu’était un poème, une chanson, Saint Germain des Prés,
Rive Gauche.
C’est mon enfance, une fois encore, qui s’en (...)

Je l’ai lu à la fin de mon adolescence. Je gardais le souvenir d’un roman très rude dont les personnages ont une enfance si cruelle qu’ils ne peuvent éviter de l’être à leur tour. Je me rappelais cette jeune femme enceinte partie à la recherche du père de l’enfant qu’elle porte, persuadée qu’il va (...)

"Le plaisir du livre lu, nous le gardons le plus souvent au secret de notre jalousie.
Soit parce que nous n’y voyons pas matière à discours, soit parce que, avant d’en pouvoir dire un mot, il nous faut laisser le temps faire son délicieux travail de distillation."
Daniel (...)

C’est drôle comme du Steinbeck mais c’est aussi un peu répétitif.
C’est l’histoire d’un chercheur en chimie, très apprécié, reconnu, aimé par ses collègues et amis. Il meurt dans un accident en passant sous un train. Le roman est une sorte d’oraison funèbre spontanée dite par ses amis qui racontent sa vie (...)

La Grande Librairie du 26 août était délicieuse à différents niveaux :
_Le choix des textes lus.
_La lecture très juste des jeunes collégiens et lycéens talentueux.
_Le plaisir de constater que de nombreux jeunes aiment lire. Ils étaient douze hier soir, sélectionnés parmi 1400 jeunes qui avaient lu (...)

"Dans la neige actuelle qui tombe dans l’aube (une fois qu’on en voit la masse continue qui brille, qui scintille, qui émerveille en ouvrant la fenêtre au sortir du sommeil ) la neige d’antan tombe avec elle. La neige actuelle apporte avec son éblouissante blancheur son étrange et lointain silence de (...)

En s’inspirant de l’histoire de ses grands-parents, Leïla Slimani nous raconte l’Histoire du Maroc après la seconde guerre mondiale. Les tensions entre Français et Marocains et des Marocains entre eux quand leur façon de vivre ressemble trop à celle des Français. Le personnage principal travaille dur (...)

Une jeune avocate réputée défend un mafieux. Elle perd le procès et son client se suicide dans l’enceinte du tribunal. La jeune femme déprime. Pour la remettre dans la vie active, on lui propose d’être écrivain publique dans un foyer de femmes. On entre dans l’intime de ces femmes, ce qui est (...)

La majeure partie du roman se déroule sur Ellis Island. Les personnages ont des statuts particuliers.
Bien sûr il y a la foules de migrants venus faire fortune ou se faire oublier mais une jeune Italienne et son père se distinguent par leur élégance et la beauté de la jeune femme. Un jeune (...)

Il n’y a pas que les tiroirs de la commode qui sont en couleurs, le style d’Olivia Ruiz l’est également. On retrouve la sensualité de ses chansons pour raconter l’histoire d’amour de Rita, la grand-mère de la narratrice. On vit de l’intérieur un morceau d’Histoire, la guerre d’Espagne et ses (...)

Paru en 1977, l’homme aux semelles de vent est une sorte de premier manifeste pour une littérature du voyage. Voyage dans le temps d’abord, avec l’exode rurale. En province, on se moque des Parisiens qui viennent en vacances parce qu’ils dénigrent tout et font comprendre aux autochtones qu’ils ne (...)

Ce roman noir norvégien nous entraine dans les relations diplomatiques Oslo-Bangkok.
L’ambassadeur de Norvège à Bangkok est assassiné dans une chambre de passe dans un motel douteux. L’enquête est difficile à mener. Il faut trouver l’assassin sans révéler la situation honteuse de la présence de (...)

Une énorme tragédie de huit cent cinquante pages, parfois difficile à lire parce que les personnages sont nombreux et venus d’Europe de l’Est, ils ont des noms qui ne nous sont pas familiers, difficiles à retenir. Au fil des pages, on finit par reconnaitre qui est qui, famille du père, famille de la (...)

Depuis cinq mois que nous ne nous étions pas vues, c’est avec plaisir que nous nous sommes retrouvées. Deux BD d’Etienne Davodeau. "Les ignorants". L’échange entre un vigneron et un auteur de bandes dessinées. L’échange entre deux mondes. Pour le lecteur, un double apprentissage sur la vigne et sa (...)

Parlant de sa mère, institutrice, Mona Ozouf écrit dans "composition française".
" L’écriture était restée pour elle une cérémonie, elle s’y préparait longuement, commençait laborieusement, aidée par quelques formules convenues : invariablement, elle "prenait la plume pour vous faire savoir...."
Elle (...)

A la radio, bons nombres d’émissions concernent la lecture pour conseiller et encourager à lire en ces temps d’enfermement. Bonne initiative. Difficile à réaliser avec des librairies fermées. Il faut fouiller dans votre bibliothèque quelle qu’en soit la taille. Peut-être y en a t-il un que vous n’avez (...)

Dans le sillage d’Ulysse sur Arte à 17 h 45, m’ a replongée dans le merveilleux guide de lecture de l’Odyssée : "Un été avec Homère". Je l’avais écouté sur France-Inter et j’ai tant été séduite que j’ai acheté le livre que j’aime relire périodiquement.
Selon Sylvain Tesson tout a été dit dans l’Iliade et (...)

Selon les années et les dispositions des uns et des autres, ça s’est appelé, mercredi à la plage puis vendredi à la plage et depuis le confinement, cela s’étale sur trois jours par whatsapp. Donc, c’est devenu Whatsapp à la plage. Cela fait du bien d’échanger en direct même si ce n’est pas en présence. (...)

Je voulais féliciter Annie Ernaux, auteur que j’apprécie beaucoup, d’avoir eu le courage d’écrire la lettre qu’elle a fait lire sur les ondes par Augustin Trapenard ce matin. Félicitations également à celui qui a accepté de la lire, ce qui l’engage par la même occasion. On peut espérer qu’elle fera (...)

Jusqu’au 26 mars, la librairie la folle aventure à Trévoux, expose des oeuvres relatives à la femme, de l’illustrateur graphiste Eric Martin.
L’exposition "corps et âmes" symboles de huit femmes dont le corps et l’âme ont été meurtris. Ces oeuvres permettent leur reconstruction et la restauration de (...)

Le 8 février 1916, tandis que les combats de la première guerre mondiale font rage, le poète roumain, Tristan Tzara et ses amis proclament l’avènement de "Dada" en réaction à la boucherie et à l’absurdité de cette guerre. Artistes et poètes se retrouveront dans le "Surréalisme", avec moins de colère, et (...)

Il me semble que c’est Georges Steiner qui a dit que si un livre n’est pas déchiré ou griffonné, le propriétaire ne l’a pas lu.
Faux. J’ai lu tous les miens et ils sont en bon état, un peu jaunis pour les plus anciens.
Cependant, ils sont pleins de petits papiers couverts de notes et de références.
A (...)

Ce roman est classé dans la catégorie littérature de jeunesse mais il s’adresse autant aux adolescents qu’aux jeunes adultes et aux moins jeunes qui n’ont pas connu avant 68 et après 68. Suzanne vit en France dans un milieu aisé, donc bourgeois où elle étouffe. Elle sèche les cours et se joint à une (...)

Dans le cadre de la semaine du livre qui se déroule du 18 au 26 janvier dans divers lieux culturels de Trévoux, votre librairie préférée vous propose deux événements 100% « Folle Aventure » :
Mercredi 22 janvier - de 15h à 16h – Librairie La Folle Aventure Atelier Parents/Enfants Venez à la découverte de (...)

Borgo Vecchio de Giosué Calaciura. Ce roman a reçu le prix littéraire Marco Polo de Venise en 2019. Ce prix, récompense non seulement l’écrivain mais aussi le traducteur. Borgo Vecchio est un quartier pauvre de Naples. C’est un quartier où on essaie de sauver sa peau de la misère. Chacun pour soi, (...)

Ceux qui ont lu le roman de Gustave Flaubert savent combien ces deux personnages sont sots et prétentieux. Ils préfèrent s’enfermer dans leurs erreurs sans prendre en compte les conseils de gens avertis. G.Flaubert voulait écrire sur la bêtise et il a réussi.
N’avons nous pas à notre époque des (...)

Prix Goncourt des lycéens. Une fois de plus, le choix est excellent.
La première partie traine en longueur. Le lecteur a vite compris qui était Jean Farel. Un homme égoïste et narcissique, imbu de lui même.
On a hâte d’arriver aux événements, surtout au procès du jeune Alexandre Farel.
Karine Tuil a (...)

Le thème portait sur comment donner l’envie de lire aux enfants ? Inconsciemment, croyant faire de leurs enfants des génies, en les mettant tôt devant un écran, les parents contribuent à leur malheur. Je ne parlerai pas de la partie scientifique que je ne connais pas mais il semble que sur ce point, (...)

Evelyne Lever, Catriona Seth, Henri Loevenbruck, Younn Locard, Florent GouazelJean Clément Martin, étaient les invités de la Grande Librairie du 11 décembre.
Questions : la violence est elle inévitable ?
Quelle était la place des femmes ?
Qui était Marie Antoinette ?
Tous ces auteurs y répondent (...)

Jacqueline, Sabine et moi avons rejoint Marie Noelle à la librairie "la folle aventure" à Trévoux. La librairie se trouve dans le centre ville, un peu en hauteur et on peut admirer le paysage paisible du bord de Saône. L’endroit est lumineux. L’accueil chaleureux. On peut poser toutes les questions à (...)

Sabine a ouvert la séance en nous lisant un texte d’une de ses petites-filles dont le père est marocain. Un très joli texte relatif à l’immigration "digérée". Par la suite, elle a présenté "Nous, l’Europe. Le banquet des peuples" de Laurent Gaudé. J’en ai déjà parlé sur le blog. J’ai enchainé avec " Tu (...)

Une très jolie écriture pour raconter un drame familial.
La mère était une ravissante petite fille qui chantait très bien, dont les parents étaient fiers quand elle chantait pour le sapin de Noël de l’entreprise du père, habillée comme une princesse par la mère. Ils n’ont pas vu les regards avides de (...)

Je me demandais pourquoi j’hésitais tant à relire ce livre que j’avais beaucoup aimé, il y a longtemps déjà. J’ai compris. J’ai retrouvé toute la douleur que j’avais éprouvée par compassion pour Sethe qui a le courage de fuir avec tous les risques encourus, enceinte de surcroît, qui a le courage de tuer (...)

Le début du roman raconte l’histoire classique d’un Algérien venu travailler en France. Hélas ! ça n’aurait pas dû se passer de cette manière, mais c’est l’Histoire de la France colonisatrice et on ne peut pas la refaire. C’était comme ça. Le narrateur est le fils d’après les propos du père qui raconte sa (...)

Le dernier atelier se tenait chez Myriam. Nous étions en juin. La saison se terminait et Myriam déménageait. Ce 11 octobre, l’ouverture s’est faite che Myriam, dans son nouvel appartement, une nouvelle vie pour elle, une nouvelle saison pour nous. Nous étions ravies de retrouver Muriel revenue (...)

Une idée très originale pour voyager en Grèce. Ellie vit en Angleterre. Tous les matins, elle trouve dans sa boite aux lettres une carte postale signée A, en provenance de Grèce. Visiblement, elles ne lui sont pas adressées mais elle les collectionne. Un jour, plus d’envoi. Elle décide alors de se (...)

Je ne pourrai pas écrire mieux que cet extrait de la quatrième de couverture : "Retraçant l’itinéraire d’un enfant sans amour puis l’affliction d’un adulte sans dieu aux prises avec l’Histoire du Mal souverain, Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de (...)

Je n’ai pas écrit depuis plusieurs jours tant l’actualité m’accable. Je ne saurai quoi dire sans me répéter depuis les manifestations de l’hiver dernier. La bêtise, l’ignorance et la violence ont pris le pas sur les bonnes analyses de la situation. Ce matin, j’ai trop de peine dans la disparition de Toni (...)

Un chef-d’oeuvre !!
Comment raconter l’Histoire de l’Europe en authenticité, exactitude, poésie et philosophie.
J’ai toujours apprécié les romans de Laurent Gaudé mais son Histoire de l’Europe m’a émerveillée.
Il faut avoir quelques connaissances de base pour apprécier parce que tout est dit en nuance et (...)

Il faut attendre la page 261 pour retrouver une écriture du XXIe siècle. Auparavant, on se demande si on lit Balzac ou Maupassant. Si c’était un défi que s’était fixé l’auteur, il a réussi. Si j’ai bien compris l’histoire se déroule au XIXe siécle. On est dans le ton. Mais ces affaires sordides qui ont (...)

Très réductrice, la quatrième de couverture qui résume la petite historiette qui sert de fils conducteurs à trois réflexions capitales : qu’est-ce que la trahison ? Qui est le traitre ? Celui qui préconise un état où Juifs, Musulmans et Chrétiens cohabiteraient ou celui qui veut un état hébreu coûte que (...)

7 place aux herbes à Uzès, il y a une librairie. Est-elle aussi paradisiaque que celle du roman d’Eric de Kermel ? Je l’ignore. J’espère simplement que le ou la libraire prendra "la substantifique moelle" de ce roman qui met en valeur les bienfaits de la lecture, les liens amicaux que les livres (...)

Nous n’avons pas coupé les cheveux en quatre mais ils ont été un prétexte littéraire ce jour. Je ne reviendrai pas sur la tresse de Laetitia Colombani, que j’ai déjà présenté sur le blog à la rubrique littérature, critique de livres. Muriel a enchainé avec le coiffeur de Chateaubriand d’Adrien Goetz. Maitre (...)

Ella est une quadragénaire heureuse avec son mari et ses trois enfants, excellente maitresse de maison, sa vie simple lui convient jusqu’au jour où elle est sollicitée pour commenter un manuscrit, "Doux blasphème", qui relate la rencontre du poète Rûmi avec le célèbre derviche Shams de Tabriz au XIIIe (...)

Comme une tresse se compose de trois brins de cheveux que l’on croise, les vies de trois femmes exceptionnelles se croisent à leur insu, en apportant une solution à chacune.
Au-delà, de la vie de ces trois femmes, ce roman fait réfléchir sur les hasards et les rencontres qu’on ignore quand on achète (...)

Autobiographie. A la mort de son grand-père, Delphine, journaliste, retourne en Iran sous prétexte de reportages. ça, c’est pour gagner sa vie. Elle, qui a toujours vécu en France, veut surtout connaitre le pays de ses origines, celui de son grand-père auquel elle est très attachée. Les témoignages (...)

Trévoux, est une charmante petite ville de six mille huit cents habitants. Au Moyen-âge, la bourgade servait de frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique. Elle constitue un état indépendant sur la rive gauche de la Saône, avec un gouverneur, un parlement, une cour des (...)

Depuis longtemps, je pense que la littérature est un complément vivant et indispensable à l’Histoire et à l’actualité. Les manuels d’Histoire réduisent souvent les faits à une date et à un nombre de morts. Sans engagements. L’actualité nous est transmise selon les opinions du journaliste et ce qu’on (...)

Séance intime. Quatre lectrices dangereuses seulement. Cependant,plus de quatre oeuvres ont fait l’objet de la conversation. Nous sommes revenues sur "Douleur" de Zeruya Shalev parce que Myriam et moi n’en avons pas fait la même lecture et l’échange a été très enrichissant. Ensuite, Jacquie nous a (...)

L’aventure extraordinaire de ce jeune Jahan nous emmène dans la capitale de l’Empire Ottoman en construction, en embellissement sous le règne de Solyman le magnifique. Intrigue de cours, trahisons, cruauté, amours impossibles. C’est un très beau voyage dans le temps et dans l’espace grouillant de (...)

Que s’est il passé ?
un harcèlement de l’éditeur alors que David Foenkinos était devant une page blanche ?
La page blanche et la nécessité financière d’écrire ?
Un coup de fatigue ?
"Les deux soeurs" est un mêlo dont on a compris la fin dès les dix premières pages, peut-être même avant.
L’auteur, qui (...)

Récit autobiographique d’une Française dans l’Algérie des années 70.
En 70, l’Algérie est une jeune nation qui vient de gagner son indépendance après huit ans de guerre contre la France.
" Indépendances" raconte cette indépendance nouvellement acquise et la vie quotidienne et parfois extraordinaire, (...)

Trois histoires parallèles et unies dans la culture afghane. Le 11 mars 2001 les talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan sans comprendre qu’ils représentaient une légende antique pour ce peuple devenu musulman. Ces statues gigantesques n’altéraient pas la foi des Afghans, elles (...)

Souvenez-vous que :
" Lire nuit gravement à l’ignorance."
Bon entendeur ! Salut !

Comme la séance se déroulait chez Jacqueline, Jean François, son compagnon a ouvert la valse des oeuvres avec "Place publique" de Raphaël Glucksman. Il s’interrogeait sur l’authenticité des interrogations de l’auteur. Fallait il créer un autre parti dans une gauche déjà tellement divisée ? Sabine a (...)

De la douleur physique d’une femme victime d’un attentat, s’entremêlent toutes sortes de douleurs morales où l’abandon a une place de choix. La petite fille qui se sent abandonnée par son père qui meurt pendant la guerre du Kippour. Ce garçon abandonné par la mort sa mère malade pendant des années. (...)

Le titre résume le roman autobiographique de Maryam Madjidi.
C’est l’histoire de cette petite fille écartelée entre les engagements politiques de ses parents qu’elle ne comprend pas à six ans et la nécessité de se séparer de ses jouets, de sa poupée en particulier, trop encombrants pour le voyage de (...)

Littérature de jeunesse. C’est l’histoire de trois adolescentes un peu enveloppées, pas jolies, qui reçoivent le titre de boudin d’or, boudin d’argent et boudin de bronze, attribué par un garçon de leur classe sur les réseaux sociaux. Les trois "ado" ourdissent un plan phénoménal : Se rendre à la (...)

En 1931, lorsque le dernier Empereur de Chine devient l’empereur de paille de Mandchourie, à la botte des Japonais, comme le raconte Bertolucci dans le film "le dernier Empereur, la guerre sino-japonaise gronde. Une jeune lycéenne Mandchoue s’installe tous les jours place des quatre vents, pour (...)

Il est difficile de fermer le livre et reprendre ses activités quotidiennes. Pendant trois cent trente-huit pages on vit le quotidien des habitants de Yarmouk, encerclés, tant par DAESH que par l’armée de Assad. Privés de nourriture, ils essaient de survivre par la musique et l’entr’aide. On fait le (...)

Eh oui ! Nous entamons une nouvelle année de lectures, d’échanges et de dégustations. "Glaise" de Franck Bouisse, raconte la vie des femmes à la campagne quand les hommes sont partis à la guerre. ’histoire se déroule dans le Cantal comme si la dureté du climat s’ajoutait à celle de la vie de ces (...)

La séance s’est déroulée dans un cadre inhabituel chez Muriel, nouvelle femme dangereuse qui vit six mois en France et six mois en Afrique du Sud où elle a un groupe lecture dont le nom est aussi extravagant que le nôtre. Nous n’étions que quatre. Intime. Sabine qui rentrait d’Iran nous a présenté " (...)

En quatrième de couverture, on trouve la question suivante : Jusqu’où iriez-vous pour avoir une bibliothèque remplie de vos livres préférés ? Je vous pose la question. Le personnage principal de cette enquête va jusqu’à les voler. John Gilkey est un amoureux des livres anciens ou des premières éditions (...)

"Le poids des secrets" est une pentalogie, c’est à dire, cinq courts romans dont les histoires s’imbriquent les unes dans les autres et révèlent à chaque tome un nouveau secret. Malgré les drames, le tremblement de terre de 1923 au Japon, Nagasaki et Hiroshima...L’écriture est poétique. Les fleurs (...)

Cette année encore, la sélection des "Incorruptibles" est excellente.
J’insisterai sur "Need" de Joëlle Charbonneau.
On y trouve un peu de " I comme Icare ". Jusqu’où peut aller la cruauté des gens , des adolescents, pour obtenir ce qu’ils veulent ?
Chaque adolescent est présenté dans sa (...)

Ce mois-ci, les deux cercles littéraires auquel j’appartiens, se sont tenus la même semaine et dans une quasi intimité, l’un et l’autre. Jeudi, les femmes qui lisent sont dangereuses se sont retrouvées à quatre autour de Salina de Laurent Gaudé. Salina née du mystère, les pieds sur terre mais un peu (...)

Le Grand invité de la Grande Librairie était Robert Badinter pour le livre qu’il vient d’écrire sur sa grand-mère, Idiss. S’il lui rend hommage pour ses combats et son rôle de grand-mère affectueuse, il dénonce derrière ce personnage, les pogroms de Bielorussie, les loi antisémites mises en place en (...)

Le titre est connu parce que le roman a donné lieu à une série. C’est une fiction qui fait peur parce qu’elle ressemble à ce qui se passe dans certains pays ou presque, et nous savons que ces régimes totalitaires peuvent nous tomber dessus sans qu’on ait vu quoi que ce soit venir. Le roman est à la (...)

Après les personnages hauts en couleurs de "la bâtarde d’Istanbul", Elif Shafak nous emmène à Oxford en 2000-2001 à la rencontre de trois étudiantes : Une Iranienne émancipée, une musulmane très pratiquante et féministe dont on ne connait pas l’origine ethnique et une Turque écartelée dès l’enfance entre (...)

"Mon nom est rouge", je ne reviens pas sur ce roman auquel j’ai déjà consacré un article. Nous avons pu admirer "le livre des rois" avec ses poèmes et ses enluminures, objet du roman. Myriam, qui revenait du festival du livre sous l’arbre du Chambon sur Lignon a enchainé avec des poèmes de Hafez, (...)

Ce livre nous plonge dans l’intimité des poètes Paul Verlaine et Arthur Rimbaud, leur rencontre, leurs aventures tumultueuses. L’auteur fait référence à leur oeuvre en glissant dans ses propres phrases, tantôt le titre d’un poème, tantôt un vers qui tombe à bon escient. C’est comme un épilogue de « (...)

Court essai de quatre-vingt-treize pages sur le message du Christ.
Cela pourrait être une pièce de théâtre. Le dialogue entre Joseph et Marie occupe la majeure partie du texte. Cependant, il y a un narrateur et on peut supposer que dans l’épilogue, qui explique ce que Jésus a dit à Gethsémani, le (...)

Après avoir lu "Neige", je savais qu’Orhan Pamuk était un auteur engagé, bon historien. "Mon nom est rouge" nous plonge dans la société ottomane du XVIe siècle, à Istambul, quand la Sérénissime Venise, sa rivale, représente Dieu dans ses tableaux religieux, parle de perspective, d’ombre et de lumière. (...)

"Le poids des secrets" Aki Shimasaki. Cinq romans, un pentalogue. chacun révèle un secret. Le premier roman, "Tsoubaki", commence ainsi : "Il pleut depuis la mort de ma mère." Il pleut mais pas que des gouttes d’eau. Il pleut des révélations. La mère de la narratrice lui a laissé deux lettres, une (...)

Le roman commence par un appel téléphonique qui annonce la mort de la mère du narrateur. C’est pour lui, un véritable choc. Depuis quelques années, il vit au Canada, cela fait donc longtemps qu’il n’a pas vu sa mère et à présent, il ne la verra plus. Il se rend en Kabylie pour les obsèques. On l’appelle (...)

Onyssos est un mélange du mythe de Dionysos, de Gilgamesh et du roi Tsongor du même Laurent Gaudé. Le tout, rédigé dans la belle langue poétique de l’auteur.
En plus du mythe, c’est une histoire de l’humanité qui nous est contée.

Prix Femina étranger en 2014, ce roman est un chef-d’oeuvre.
C’est l’histoire d’une famille.
C’est l’Histoire cachée de la construction d’Israël.
C’est l’histoire de toute personne vieillissante qui pèse ce qui restera de sa vie.
C’est l’histoire d’amours incomprises entre une mère et sa fille, entre un (...)

Dès les premières pages, vous êtes en route pour Rio.
Comme Driss, le protagoniste, vous oubliez les inconvénients d’un long voyage pour plonger dans l’ambiance de la ville avec le nom des rues et quelques mots de portugais.
Cependant, après la joie des retrouvailles avec ses amis, Driss apprend (...)

L’écrivain américain, Philip Roth, nous a quittés. Nous n’aurons plus ses phrases incisives.
Il ne voulait plus écrire. Il avait dit ce qu’il avait à dire et nous lecteurs, nous étions ravis, au sens premier du terme, par ses romans et ses nouvelles où se mêlent l’humour et le regard caustique de (...)

Les deux romans de Romain Puertolas relatifs aux aventures du fakir qui voyage dans l’armoire et la commode d’IKEA sont d’abord une véritable distraction, tant il y a de jeux de mots, de références anachroniques, de situations improbables...Ensuite, on réfléchit sur les hasards qui bousculent nos (...)

L’article me parait trop éloigné dans le temps pour y répondre directement.
Violaine voudrait des explications sur la fin du quatrième volume de la saga de "l’amie prodigieuse".
L’histoire commence sur ces poupées jetées dans la cave, trou noir effrayant pour ces deux petites filles. Elle s’achève sur (...)

C’est un petit livre de quatre vingt-six pages, que j’ai trouvé au salon du livre, que l’auteur, très charmante, m’a dédicacé.
C’est une somme de petites pensées ou de faits du quotidien, son quotidien mais il ressemble au nôtre. Chaque paragraphe commence par "chez nous". Même si son "chez nous" qu’on (...)

Si un enfant apprend très jeune à aimer les livres, il aura un immense avantage dans la vie. » Roald Dahl. L’association des Incorruptibles (loi 1901) a été créée en 1988 avec la collaboration de Françoise Xenakis, aujourd’hui disparue dans le plus grand silence des médias, en février dernier. (...)

A nouveau, "l’Art de perdre" mais la présentation est différente. La veille, Christiane découvrait une situation, ce matin, l’analyse de Marie Noëlle est celle de quelqu’un qui a vécu en Algérie, peu de temps après la guerre d’indépendance. De l’Algérie, nous passons à la Chine avec " passagère du (...)

Autour du parmentier de canard, c’est ainsi que la romancière Martine Duquesne a désigné cette soirée d’échanges littéraires que nous appelons d’habitude les jeudis à la plage. Effectivement le parmentier de canard était délicieux, le champagne et le bourgogne aussi. La discussion s’est ouverte sur la (...)

"J’ai la mémoire de détails de ma vie,de personnes que je me suis efforcé d’oublier. Je croyais y être parvenu et sans que je m’y attende, après des dizaines d’années, ils remontent à la surface, comme des noyés,au détour d’une rue, à certaines heures du jour".
Avec ses souvenirs, il nous emmène dans Paris (...)

Jusqu’à ce jour, je trouvais cette émission intéressante par ses analyses politiques.
Aujourd’hui, l’émission est consacrée à la sortie des mémoires de Jean Marie Le Pen. Etait-ce nécessaire de lui accorder une émission ? Est-ce le moment ? Antisémite, Islamophobe, pour la torture, pétainiste, (...)

La boucle est bouclée. Ce n’est pas original mais c’est la première pensée lorsqu’on referme le livre. On vient de retrouver pendant cinq cent cinquante pages les deux amies, ennemies parfois, du premier volume, "l amie prodigieuse". A travers leur vie, c’est l’Histoire de leur quartier à Naples juste (...)

Deux absentes à cause des virus de saison. L’échange, malgré ces avis en moins, a été riche. Sabine nous a présenté un très joli recueil de poèmes illustrés de belles photos en noir et blanc. Le thème porte sur le bois et la guitare. Nous avons discuté autour de l’importance du bois et des arbres pour (...)

Le 10 janvier 1929, Tintin prend son envol pour l’URRS.
Je le signale comme fait historique littéraire, je me garderai bien de commenter l’anti-communisme exagéré du recueil.
Tintin est il un reporter neutre ? Ses aventures, voire ses mésaventures, peuvent lui donner certaines opinions négatives (...)

J’ai toujours pensé que les harkis et les collabos de la seconde guerre mondiale, c’étaient bonnets blancs et blancs bonnets. Cependant, je me suis toujours offusquée du traitement qu’ont subi les harkis venus en France. Ils ont été parqués, maltraités alors qu’ils avaient opté pour l’Algérie française (...)

Courageux de faire l’éloge en quelque sorte d’une bisaïeule qui n’a pas voulu vous connaitre. Une bisaïeule qui a presque abandonné votre grand-père, qui de toute façon s’est peu occupé de ses enfants. Pourtant, cette femme, Gabriëlle Picabia, que Guillaume Apollinaire appelait "la femme au cerveau (...)

Le temps du roman est très lent, comme l’agonie de Marie, comme l’ennui de cette famille bourgeoise enfermée dans ses conventions et surtout dans l’autosatisfaction des uns et des autres. Louise, l’épouse du fils, étouffe. Elle voudrait partir avec son amant mais elle se sent très liée à cette vieille (...)

Critique du roman.

L’interview de Laurence Debray, ce matin sur France-inter m’a fait penser au roman d’Alix de Saint André relatif à une vie de Malraux un peu légendaire. Il en résulte que pour ces révolutionnaires engagés pour changer le monde, quitte à prendre les armes, la vraie famille, c’est celle du combat. Pour ces (...)

L’action se déroule en Afrique du Sud, en 1832, un an avant la loi de libération des esclaves dans l’Empire britannique. Nous sommes loin de la case de l’oncle Tom. Dans ce roman, les esclaves noirs prennent la parole. Ils sont fiers et ne cèdent pas sous la menace. Ils sont châtiés mais ne baissent (...)

L’histoire tourne autour de la découverte d’une copie du "rerum natura" de Lucrèce par un copiste florentin, très érudit, Poggio Bracciolini, dit le pogge.
En racontant la vie de cet homme, l’auteur nous livre un véritable cours d’Histoire des idées de la Grèce antique d’Epicure à la Renaissance, des (...)

tous nos voeux à Martine Duquesne dont le roman "la solitude des enfants sages" figure sur la liste des finalistes du prix Léopold Senghor.
Il est également bien placé pour le prix du premier roman de Chambéry.
Bravo et merci pour ce moment de lecture. Je ne rencontre que des lecteurs (...)

D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds de Jon Kalman Stefansson raconte l’histoire de trois générations de pêcheurs islandais. Hormis les personnalités de cette famille, le grand-père Oddur et sa femme Margret, les problèmes de la pêche en Islande se posent. A l’époque d’Oddur, l’activité autour du (...)

Une fois de plus, Véronique Ovaldé nous présente des femmes de caractère. Parfois, elles sont néfastes comme la mère de Maria Cristina, enfermée dans sa secte qui interdit toute joie sur terre. Maria Cristina et sa soeur Meena reçoivent une éducation incompréhensible pour des petites filles parce (...)

Amusant de constater que les quatre professeurs de lettres du groupe ont été marquées par une lecture amorcée par un professeur de lettres au cours de leur scolarité. "Les faux monnayeurs" de Gide, étudié en terminale. ( exceptionnel pour l’époque). Même découverte pour " Si le grain ne meure" de Gide (...)

Roman inspiré par quelques souvenirs ou réminiscence, il s’adresse à tous.
Racontée par une petite fille qui l’a vécue sans la comprendre, la guerre d’Algérie est très présente pour un événement nié ou vite oublié en France,alors que cela a duré huit ans.
Le roman nous parle d’autre chose, des rapports au (...)

C’est une émission presque toujours très intéressante mais ce jeudi 9 mars, elle a présenté en plus d’auteurs tels que Philippe Claudel, Didier Decoin, Hubert Reeves,Cécile Coulon, le peintre Ernest Pignon-Ernest...un reportage rendant hommage à Asli Erdogan qui risque la peine de mort pour avoir (...)

Un roman bouleversant de vérités quotidiennes.
Peu importe qu’on sache dès les premières pages la tragédie qui s’est déroulée dans cet appartement. L’analyse fine des réflexions de Myriam, les descriptions de Louise, son passé, la vie ordinaire d’un jeune couple qui fait garder ses enfants avec les aléas (...)

On retrouve bien l’esprit de la saga mais il est difficile de se souvenir de tous les enfants, comment ils sont nés et ce qu’il est advenu.
Vingt ans après, certains sont devenus parents, même Benjamin, le bouc émissaire qu’on aime bien et pour lequel on compatit.
L’arbre familial est plus amusant à (...)

Réponse à "Idées et sensations" des frères Goncourt.

"La solitude des enfants sages" est le premier roman de Martine Duquesne. Vous le trouverez en librairie à partir du 16 mars. Elle sera au salon du livre à Paris pour les dédicaces. Le samedi 25 mars de 16 h à 18 h et le dimanche 26 mars de 11 h à 14h.
Voici la quatrième de couverture : "Un homme (...)

étranges parcours autour de l’écriture et de l’édition. A Crozon, dans le Finistère, un homme reçoit dans sa librairie tous les romans qui ont été refusés par les éditeurs. Les romanciers doivent les apporter eux-mêmes. Delphine est native de Crozon. Elle travaille à Paris aux Editions Grasset. Lors d’un (...)

Les échelles du Levant, c’est ainsi qu’on appelait jadis, les cités marchandes qui permettaient aux voyageurs européens d’accéder à l’Orient. Le personnage principal de ce roman, Ossyane raconte à travers sa vie, la fin de l’Empire Ottoman, comment on pouvait entrer dans la Résistance presque par hasard, (...)

ce roman fait suite" aux chaussures italiennes". C’est le même personnage, trois ans plus tard. On le voit vivre dans son île, on découvre son entourage, le vie en Suède. Il a établi une relation difficile avec sa fille qu’il a connu bien tard mais au long du roman les sentiments pointent et leurs (...)

Comme toujours, Flow offre beaucoup de douceurs pour ces préparatifs des fêtes.
Des idées menus, décoration et cadeaux.
Un joli calendrier original.
Des pages de fleurs magnifiques.
Un Hâvre de paix dans ce monde en colère.

Réflexion.

Nous avions choisi le roman historique. Marguerite Yourcenar était à l’honneur. Deux lectrices l’ont choisie. "l’oeuvre au noir" raconte l’histoire de Zénon, médecin et alchimiste à la fin du Moyen-äge alors qu’on voit poindre la Renaissance et les temps Modernes. L’oeuvre au noir pour les alchimistes (...)

Présentation de la revue.

Il avait été convenu, lors de la réunion du 19 mai que nous nous retrouverions pour échanger sur un roman policier. Seule Marie Noëlle est accroc au polar. Elle nous a présenté "Shiboumi" de Trevanian. L’action se déroule sur des lieux différents à différentes époques : L’aéroport de Rome où un attentat (...)

Ce n’est qu’une ébauche de commentaire, tant le talent d’Umberto Eco m’a impressionnée. En résumé, Simon Simonini, antiquaire, surtout faussaire, parvient à traverser le temps, des chemises rouges de Garibaldi à l’affaire Dreyfus, d’intrigue en intrigue, au coeur de toutes les escroqueries, de toutes les (...)

Hommage à Michel Butor.

analyse du roman.

Revue de soie pour son "soi".

Un extrait qui interroge sur son "soi"

Présentation de romans relatifs à la relation parents/ enfants.

Extrait de "Comme un roman". Daniel Pennac.

Impressions.

Critique du roman.

L’oeuvre a déjà fait l’objet d’une étude dans l’article "danger lecture " consacré à Michel Tornier mais je voulais revenir sur la symbolique du prince Taor de Mangalore.

critique positive de cette autobiographie.

Hommage à Jim Harisson.

Présentation de "Vendredi ou les limbes du Pacifique", "Gaspard, Melchior & Balthazar", "la goutte d’or".

Critique du roman.

"propos sur le bonheur" et "flow" la revue de la douceur de vivre.

Joli poème d’amour.

Citation extraite de "à l’ombre des jeunes filles en fleurs".

Hommages à Charles- Louis de Montesquieu, Harper Lee, Umberto Ecco.

Critique.

A méditer.

analyse du roman.

compte rendu de la séance.

Citation de Simone de Beauvoir.

Biographie de l’éditeur.

Présentation de quelques romans.

Présentations de quelques poètes.

Retour sur son oeuvre.

Pensées extraites "d’Antidotes" 1977.

Compte rendu de la séance.

"Un 22 septembre au Diable vous partîtes
Et depuis ce jour-là à la date sus-dites
Je mouillais mon mouchoir, en souvenir de vous"
G. Brassens
Pour en savoir plus sur l’automne, reportez-vous à l’article de 2014, même date.
petit Haïku pour le célébrer :
L’automne flotte
Entre douceur et (...)

Interprétation du roman.

Pièce de théâtre en un acte de Eric Emmanuel Schmitt.

Commentaire sur la bêtise des candidats à l’épreuve anticipée de français et de leurs parents.

Commentaires à propos de ce livre.

Echange autour de quatre oeuvres mises en parallèles, ce qui nous a permis de déterminer les points communs des romans de Marguerite Duras.

Ce bref récit autobiographique révèle les relations complexes entre l’auteur et une sœur qu’elle n’a pas connue.

Impressions sur la séance.

Réponse à une question réccurente.

Le Prix Goncourt 2013 nous donne une vision décalée de l’après-guerre 1914-1918.

Déroulement de la séance.

Réflexion sur la lecture et les jeunes.

Critique du roman de Patrick Chamoiseau.

L’Egypte sous domination anglaise vue par Alaa El Aswany.

Analyse du roman de Gaëlle Josse.

Le constat d’un petit nombre d’articles sur mes lectures.

Guylain Vignolles travaille au pilon des livres invendus. Chaque matin, il lit les feuillets qu’il a sauvés la veille, dans le RER de 6 h 27.

Critique du roman de Laurence Cossé

commentaires, analyse serait un terme excessif, du roman de Pierre Péju

Etude des caractéristiques du style de Maupassant

Le « fantôme », c’est le narrateur lui-même, Zuckermann, un écrivain juif américain de 71 ans qui assiste, impuissant, à sa propre « sortie » de la vie. Après onze ans d’absence, Zuckerman, revient à New-York pour subir une petite intervention, censée améliorer son problème d’incontinence (suite à (...)

Dénoncçons l’association de deux façons de parler, une expression, le plan social et un mot particulièrement inélégant, com/pé/ti/ti/vi/é. Du plan social, il n’a qu’une chose à dire : que l.adjectif social, fait pour célébrer du lien entre les hommes, l’égalité et la fraternité, par exemple, à été dévoyé. (...)

L’emploi est le contraire du chômage. Ce mot désignait le repos du moissonneur.
Ce dérivé du verbe employer qui apparaît au Moyen-âge a subi une longue évolution.
Pas étonnant, car employer vient du latin im-plicare, plier dedans. Lorsqu’on est employé, qu’on a un emploi, on serait comme plié, (...)

Matraquage ! C’est ce que nous subissons en ce moment avec l’économie d’énergie, la sobriété, le gaspillage...Tout le contraire du matraquage subi il y a cinquante ans : Consommez, consommez, consommez.
Le mot matraque vient du dialecte algérien. Il désigne un bâton servant à frapper les animaux (...)

Mal.
"Depuis que je sais lire, je cherche dans les livres l’explication à ce mal que je ne comprends pas et que j’ai entraperçu à travers trop de silence...." (...)
Je sais le mal absolu qu’incarnent le nazisme et les camps de la mort, le goût sadique de torturer,de violer et d’assassiner. Notre (...)

En arabe, chien se dit kilab. Au Maghreb, on dit kläb. Entré dans la langue française, cela a donné cleb puis clebs puis clébard, avec une connotation péjorative pour le pédigrée du chien.
Le sloughi, est un lévrier. C’est donc un chien de race noble que l’on trouve en peinture comme dans la (...)

Dans la Grèce antique,les accusés se défendaient eux-mêmes en application du code de Solon. Ils pouvaient avoir recours à un logographe pour rédiger leur discours ou à un grand orateur appelé synégore. Il en était de même sous l’Empire romain. C’est Justinien, empereur romain d’Orient qui créa l’ordre des (...)

La lettre F vient de l’ancienne écriture protosinaïtique "vav" qui désignait la rame qui fait avancer le bateau, le lien entre les deux rives.
Dans le texte de la Kabbale, elle signifie la descente de l’énergie divine, la rencontre entre la transcendance des hommes et l’immanence de Dieu.
Selon (...)

La douane vient de l’arabe diwan, registre ou salle de réunion pour devenir en français la douane où sont versés les droits d’entrée et sortie des marchandises.
Avec son traditionnel humour, Voltaire écrit en 1765 :
"Il me parait que la douane des pensées est plus sévère que celle des fermiers (...)

Expression populaire dont on a oublié l’origine, c’est à dire, qui était Artaban. Deux réponses : un roi voire plusieurs rois de l’Empire Parthes au Nord-Est de L’Iran. Le nom d’un héros du roman Cléopâtre de Gautier de Costes de la Calprenède auteur du XVIIe siècle. Les uns comme l’autre, étaient d’une (...)

Le E
la lettre Hé
L’homme en prière.
Le souffle.
Nous avons appris à écrire sur toutes les surfaces, même sur l’eau mais nous n’avons pas appris à écrire sur le silence. Peut-être parce que nous n’avons pas appris à écrire avec le silence.
Roberto Juarroz.
Aujourd’hui, la lettre E nous fait voyager de (...)

Dans "le voyage des mots", Alain Rey fait voyager l’origine du caramel, cette délicieuse confiserie dont j’aurais pensé l’origine normande, tant on en fabrique de délicieux à Etretat et au Mont Saint Michel.
En arabe, kara signifie boule. Pierre Larousse voit en caramel kara mochalla, une boule (...)

Alain Rey, le gardien de la langue française, ne verra pas hélas ! La réalisation de la réhabilitation du château de Villers Cotterêts dont je parlais récemment. Dans son livre "Le voyage des mots de l’Orient arabe et persan vers la langue française", il écrivait en introduction ; "Les mots, comme les (...)

Quelle belle idée de transformer le château de Villers-Cotterêts en
"Cité internationale de la langue française" !
C’est dans la chapelle qu’a été signée l’ordonnance imposant l’usage du français dans les documents administratifs et judiciaires, en 1539, par François Ier. Ainsi, le latin, langue (...)

On entend souvent dire à propos d’un mot ou d’une langue que leur origine est le sanscrit.
Qu’est-ce que le sanscrit ?
Cela signifie la langue parfaite, accomplie.
C’est la langue des Brahmanes, fixée dans les "Vedas", hymnes liturgiques du second millénaire avant Jésus Christ.
A côté de cette (...)

Comme le mot pyjama, châle vient du persan (shâl ).
Il n’arrive en France qu’au XVIIe siècle après avoir transité par l’Inde, l’Italie et l’Angleterre.
C’est à la période romantique que son usage se développe. Il est importé d’Angleterre. On apprécie le tissu de cachemire et les motifs persans qui (...)

Le grec ancien est riche en termes désignant ces deux notions.
Eidôlon
une image porteuse d’illusions. ce qui se voit dans un miroir sans être dans la réalité, comme les phantasmes, les portraits des absents ou des disparus.
Phantasma
une image en trompe l’oeil.
Kalopsia
Désillusion quand on (...)

L’origine du mot café vient de l’arabe kawa. Cependant, kawa ne désigne pas le breuvage que nous dégustons à la fin du repas. C’est une boisson aux vertus apéritives. La boisson chaude qui se répand en Europe au XVIIe siècle est connue depuis longtemps dans l’Empire Ottoman. Les Turcs l’appellent kahvé, (...)

Ce mot transmet l’imprévu, le merveilleux ou le terrible auxquels on ne peut s’attendre, qu’on ne maitrisera jamais parce qu’il advient par l’au-delà de tout savoir,de toute raison et de toute science.
Le mot est allé d’Arabie en Espagne puis en plusieurs pays d’Europe.
Az Zahr, mot arabe peut être (...)

L’adjectif germanique qui signifie "dur, puissant" a donné "hard" en anglais et le suffixe "ard " en français : veinard, geignard, vantard.. Mais montagnard, maquisard...

Au XVIe siècle, les Français sont attirés par tout ce qui vient d’Italie. Ils sont impressionnés par le prestige des grands peintres comme Michel-Ange, Raphael.. François Ier fait venir en France Léonard de Vinci, Le Primatice et le sculpteur Benvenuto Cellini. Rabelais passe un an à Rome, Du Bellay, (...)

L’anthropologue Françoise Héritier aimait aussi s’amuser avec les mots.
" Je me risque à nouveau dans une fantaisie. Or cette fantaisie dans laquelle je plonge est peut-être plus sérieuse au fond qu’on ne pourrait le croire à première vue.
Elle trouve ses racines dans des étonnements d’enfance où la (...)

L’épinard, spinacia oleacera, est une plante très recommandée pour ses vertus nutritives.
Originaire d’Iran, asfanah, il est introduit en Andalousie par les Arabes et s’appelle isbinakh. En France, c’est Catherine de Medicis qui l’apporte dans ses bagages.
Il est présent dans de nombreuses recettes (...)

Le dernier carat,le vingt-quatrième carat de l’or.
Le dernier carat, c’est la limite à ne pas dépasser.
L’expression existait déjà au Moyen-âge et signifiait la perfection. Peu à peu, elle s’est assimilée à la notion du temps à ne pas dépasser.
Trente-six carats, c’est au-delà de la limite.
En argot, (...)

No brainer est une expression anglaise qui veut dire "sans besoin de cerveau", une évidence si fulgurante qu’elle n’a besoin d’aucune pensée.
J’en connais un qui y a cru mais il fallait de l’intelligence pour analyser la situation.
En chinois la même idée se dit "ta", c’est à dire simplifier une (...)

"Les mots qui viennent, telle de la limaille, s’agglutiner autour de l’élection ne sont pas recommandables. Il y a d’abord trahison. Election-trahison, slogan bien connu des déçus de tous les régimes. Elections-piège à cons slogan anarchiste. L’élection et suspecte. Le suffrage universel et la démocratie (...)

Nous déplorons souvent les anglicismes qui se sont glissés dans la langue française. En d’autres temps, 1066, pour être précise, les Normands ont introduit le français dans la langue anglo-saxonne. Les écoliers qui apprennent l’anglais ne savent pas que certains mots prennent leur origine dans la (...)

EXIL
c’est l’état d’une personne qui a quitté son pays volontairement ou sous la contrainte et qui vit dans un pays étranger avec les difficulté que cela implique.
"L’exil ne s’écrit pas, il se vit.
Alors j’ai pris le calame, ce fin roseau taillé en pointe dont je me servais enfant, et je me mis à (...)

Dans un article du 13 février 2019, j’avais déjà répondu à la question que beaucoup d’élèves m’ont posée tout au long de ma carrière : Pourquoi ne parlons nous pas une langue d’origine gauloise ? Je vous renvoie à cet article du 13 février que je complète aujourd’hui en développant les apports de l’Arabe à (...)

Comme nous avons vu l’origine de la la lettre A en lien avec le taureau, le B, bet, signifie la maison, sa forme suggère même la maison et son jardin. Le C, guimel symbolise le chameau. Les premières écritures ressemblent à l’animal. Il perd ses bosses dans le gamma de l’alphabet grec. Enfin, D (...)

Ce n’est pas par hasard que j’ai choisi ce mot, vous allez rapidement comprendre pourquoi. Chagrin vient du turc sagri qui désignait la croupe du mulet ou de l’âne, puis par extension la peau de l’animal ou celle de la chèvre d’aspect grenu, avec laquelle on fabriquait des tambours, des chaussures et (...)

A est la première lettre d’Aleph qui signifie taureau dans les langues sémitiques telles que l’arabe et l’hébreu.
Elle représente la force, être, l’être humain, l’être vivant, l’Homme, la possibilité, le commencement.
En ce qui concerne les alphabets occidentaux, Aleph devient Alpha dans l’alphabet grec, (...)

"Un écrivain n’aime pas plus les mots qu’un menuisier les clous.
Un mot est un objet dont il se sert pour créer un autre objet nommé phrase....
Les mots n’ont pas de valeur en soi... C’est l’écrivain qui leur donne une valeur.
La magie des mots participe de notre éternel besoin de consolation." (...)

"C’est une honte de se taire et de laisser parler les barbares". Euripide. Philoctète.
C’est ainsi que s’ouvre ce dictionnaire égoïste de la littérature française de Charles Dantzig qui était l’invité de Boomerang, ce matin sur France-inter. Il vient d’éditer "le dictionnaire égoïste de la littérature (...)

Au XVIe siècle, après l’ordonnance de Villers-Cotterêts, le français remplace le latin même à l’écrit.
Il faut donc enrichir la langue. On emprunte au grec, au latin et à certaines langues étrangères, surtout à l’italien, naturellement.
Ainsi, d’une même racine latine, peuvent naitre deux mots différents (...)

Pourquoi n’écrivons nous pas quatre quailles puisque quatre vient de quatuor et caille de quaccola ? Bernard Fripiat, historien passionné de l’Histoire de la langue française répond que les Anciens, Robert Estienne entre autre, connaissaient mieux les mathématiques que (...)

Crier sur les toits veut dire proclamer partout.
C’est ainsi que Jésus demande à ses apôtres de répandre la Bonne Nouvelle.
"Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière. Et ce que vous entendez à l’oreille, criez-le sur les toits."
En méditerranée, les toits sont des terrasses, des (...)

Comment cette plante vivace est elle non seulement arrivée en Bretagne pour en devenir le symbole en quelque sorte ?
L’origine du nom vient de l’arabe al-harsuf ou harsufa. Arrivée en Italie, elle s’appelle
articiocco. Elle entre dans la langue française au début du XVIe siècle, sous le règne de (...)

Dans le langage courant, le doigt de Dieu représente le destin ; ce qu’on ne comprend pas, ce qu’on n’a pas voulu, ce qu’on n’a pas prévu et qui se produit quand même avec l’obligation de l’accepter. Plus simplement : C’est la vie.
C’est avec le doigt que Dieu marque sa puissance, sa supériorité sur les (...)

En ces temps de campagne électorale, je citerai Geneviève Brissac parce que ce qui va suivre représente ma pensée et je ne saurais pas le dire mieux qu’elle.
"Je crains plus que tout ce temps où mes concitoyens s’en détournent (des élections), dubitatifs, indifférents, oublieux de tous ces moments où (...)

Pâques, Pessa’h, est à l’origine une fête païenne que l’on célébrait dès l’Antiquité. Elle symbolisait le retour du Printemps, le retour de la lumière après les longs mois d’hiver. Pour les Juifs, Pessa’h représente le passage de la Mer Rouge. On le fête le premier jour de la pleine lune de printemps. On mange (...)

Critique vient du grec kritikos qui veut dire juger comme définitif.
En médecine, un état critique, s’il n’est pas définitif, il n’est pas non plus engageant.
Revenons à la racine grecque, kritikos se dit de quelqu’un qui juge des ouvrages de l’esprit.
Geneviève Brissac, dans ses délicieux "mots (...)

L’Histoire avec un grand H s’oppose à nos petites histoires, écrit Geneviève Brissac.
On peut dire l’Histoire avec sa grande hache.
Nos petites histoires sont parfois des coups de couteau.
Parfois l’Histoire et l’histoire se croisent.
Parfois on cache les petites histoires qui déformeraient la (...)

Cet adjectif vient probablement du latin médiéval "superanus," lui-même venant du latin classique super qui veut dire au-dessus des autres. Selon le Littré, souverain adjectif, signifie très excellent en son genre, qui est au plus haut degré en son genre. "Ciceron lui était redoutable par cette (...)

L’expression que l’on attribue à Bismarck est souvent employée en ce moment à propos des scandales de l’Eglise catholique.
"Aller à Canossa" veut dire se soumettre à l’adversaire. Historiquement, se soumettre au Pape.
Elle rappelle l’humiliation de l’empereur du Saint Empire romain germanique qui dut (...)

C’est ce que disent les enragés des carrefours comme j’ai coutume de les nommer. Quel sens donnent ils à leur parole ? "Lâcher" du latin de la basse époque veut dire détendre, moins tendu. Ils n’en sont pas là. cela a donné lâche, lâcheté.....La foule est protectrice dans l’insulte. Se dit quand on laisse (...)

Robert Estienne, latiniste de la Renaissance, écrit poids avec un "d" parce qu’il pense que cela vient du latin "pondus".
Quelques années après, on s’aperçut que le mot venait du latin "pensum".
Cependant, on garda le "d".
Les mauvaises langues disent que c’est pour insister sur l’erreur de Robert (...)

Lorsque les Romains décidèrent de nous rendre visite avec une idée derrière la tête, ils trouvèrent un peuple qui s’exprimait en divers dialectes d’origine celtique. Face au latin, le gaulois présente quelques faiblesses : La multiplicité des dialectes. La Gaule ne possède pas de centre culturel comme (...)

Au lieu de picorer de-ci de-là, l’origine de certains mots en relation avec un certain contexte, si on commençait par l’Histoire de la langue.
Il y a ceux qui ne se posent pas de questions et qui pensent qu’on a toujours parlé français en France et ce français contemporain.
Il y a ceux qui (...)

SE DIVERTIR. Vient du latin devertere qui signifie détourner, faire sortir de son chemin, distraire, détourner de ses préoccupations. Le mot entre dans la langue romane vers 1400. On a confondu l’origine avec divertire qui veut dire se séparer, divorcer.
"La seule chose qui nous console de nos (...)

Ce matin, à la matinale de France-Inter, j’ai entendu le chanteur Mathieu Chedid, qu’on appelle M. Comme il explique volontiers qu’il joue de l’initiale de son prénom pour la renverser et en faire les petites cornes qu’il porte sur ses coiffes ou dans la manière de se coiffer, j’ai eu l’idée de me (...)

La source du mot gilet est le turc "yelek" qui signifie du temps de l’Empire ottoman, la veste que portait les esclaves chrétiens sur les galères sarrasines. Puis, c’est devenu une veste sans manches "djalika" en arabe du Maghreb francisé en "gilet".
Le substantif entre dans le dictionnaire (...)

CALICOT
Le calicot est une toile grossière fabriquée à Calcut, premier port indien abordé par Vasco de Gama 1498, où les Anglais s’installèrent dès 1616. Ils appelèrent calicot toutes les toiles fabriquées dans la région de Calcut dès 1663.
Dès 1817, avec une connotation péjorative, un calicot est un (...)

FOLLICULAIRE
Nom masculin inventé par Voltaire à partir du latin folliculum, petite enveloppe.
Le philosophe crut que cela voulait dire petite feuille.
Par extension, il appela ainsi les journalistes qu’ il méprisait. On se souvient de son pamphlet sur le journal de Trévoux, feuille de chou (...)

’A la demande de Jean-François, voici une nouvelle rubrique sur lHistoire de la langue, l’étymologie, l’Histoire des mots, sur les mots oubliés et perdus, les anecdotes à propos des mots, leur origine insoupçonnable, les mots qui ont voyagé, les mots et expressions venus de la Bible, quelques symboles. (...)

Petite histoire de la langue.

Un peu d’Histoire de la langue française.

Histoire humoristique de la langue française.

Canular de la Nouvelle Revue Française.

Conseil pour dédramatiser.

Ironie et révolte à propos du foot.

Le 29 janvier 1635, le cardinal de Richelieu fonde l’Académie Française. Son nom vient du jardin akademos où Platon enseignait la philosophie, à Athènes.
A la Renaissance, on appelait académie, les Sociétés savantes où l’on discutait de belles lettres et de Sciences. Richelieu eut l’idée de proposer à (...)