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Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 11 octobre (...) Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 11 octobre 2019.

dimanche 13 octobre 2019 par Elisabeth

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Le dernier atelier se tenait chez Myriam. Nous étions en juin. La saison se terminait et Myriam déménageait. Ce 11 octobre, l’ouverture s’est faite che Myriam, dans son nouvel appartement, une nouvelle vie pour elle, une nouvelle saison pour nous.
Nous étions ravies de retrouver Muriel revenue d’Afrique pour quelques temps.
Heureusement ! Des petites douceurs accompagnaient le thé parce que les oeuvres que nous avons présentées, les unes et les autres, rappelaient l’amertume de la vie.

confiteor Jaume Cabré, dont j’ai déjà écrit la critique. C’est l’histoire de ce jeune Catalan élevé sans amour, avec l’obligation d’être virtuose au violon et polyglotte à la perfection. Le roman de sa vie qu’il adresse à la femme qu’il a aimée retrace en parallèle celle du violon de Storioni, 1764, de l’Inquisition aux camps de concentration.

Jour de courage. Brigitte Girot. Le roman se déroule autour de l’exposé d’un élève, Livio, sur le premier autodafé des nazis, les livres du médecin juif allemand, Magnus Hirschfeld, qui étudie la sexologie. Les livres sont brulés parce qu’ils mettent l’accent sur l’homosexualité. Cet exposé va permettre à Livio de révéler sa propre homosexualité.
Divers point de vue apparaissent, celui des élèves, de sa petite amie, du professeur d’Histoire.

Les inconfiants. Tatiana Arfel. Lhôpital psychiatrique du Vinatier à Lyon est en grande mutation parce que les bâtiments du XIXe siècle ne sont plus adaptés. Pour les patients, cette transformation des lieux leur fait perdre leurs repaires déjà fragiles. chaque chapitre est comme une interview où la parole libérée laisse entendre la souffrance.
Il y a de la poésie, de l’humour comme la jupe de Gisèle qui n’est qu’un concept, beaucoup d’émotions.

Ru. Kim Thuy. L’auteure vit au Canada mais elle est d’origine vietnamienne. Elle a fui la guerre sur les boat people. Ru raconte avec poésie ses souvenirs mélangés comme dans une mémoire spontanée où un événement entraine le souvenir d un autre épisode.
Le passé, le présent et le futur se côtoient sans cesse.

Ma mère du Nord. Jean Louis Fournier. L’auteur nous a habitué à l’humour noir et grinçant mais dans ce roman dédié à sa mère pour la faire revivre et pour lui dire qu’il l’aime, ( ce qu’il n’a pas su dire quand elle était vivante), c’est la tendresse qui l’emporte malgré les le clin d’oeil amusé des petits bulletins météorologiques pour évoquer l’atmosphère familiale. On ne dit jamais assez à ceux qu’on aime, qu’on les aime.


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