Accueil > Littérature > Critiques de livres > Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 28 janvier (...)
Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 28 janvier 2022.
jeudi 3 février 2022 par
Pas de message pour cet article
Mille femmes blanches de Jim Fergus. le roman est publié en 1997. Il relate des faits beaucoup plus anciens dont on a peu ou pas entendu parler.
William Dodd, le héros, est à la recherche de sa grand-mère. Il sait qu’elle a fait partie de ces femmes, volontaires, qui ont été troquées contre des chevaux, des buffles et autres
par des Américains blancs à des Cheyennes.
L’héroïne a aimé un ouvrier alors qu’elle était issue de la bourgeoisie.On lui a enlevé ses enfants et on l’a fait enfermer dans un hôpital psychiatrique. A l’époque c’étaient des prisons. Quand le troc se produit avec les Cheyenne, elle se porte volontaire. C’est la seule façon pour elle de s’en sortir. Elle sympathise avec les Indiens.
Cela fait penser à l’extraordinaire exposition, au Musée des confluences, sur les Sioux.
Une soupe à la grenade de Marsha Merhan
Tris jeunes soeurs fuient l’Iran au moment de la révolution et se réfugient dans une petite ville d’Irlande, Ballinacroagh, et bouleversent les habitudes culinaires ou pas, du pays avec leurs senteurs d’Orient. chaque chapitre commence par une recette. On apprend aussi ce qu’elles ont vécu en Iran et pourquoi elles ont fui.
Réinventer l’amour de Mona Cholet.
peu convaincant, plein de clichés plus ou moins révolus. Des constats mais pas de solution pour régler la relation homme:femme dans la société.
D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds de Jon Kalman Stéfanson.
Ari se sépare de sa femme qu’il aime, sans raison. Il quitte sa terre d’Islande qu’il aime et se réfugie à Copenhague comme éditeur.
Son père va mourir et il se rend à Keflavik, ville où il a vécu enfant, base militaire américaine pendant le guerre froide, désertée maintenant. et tout son passé va lui revenir en boomerang.
S’adapter de Clara Dupont-Monod.
C’est l’histoire d’un enfant très handicapé et la place qu’ il occupe dans la famille, dans la maison, dans la fratrie. L’ainé s’en occupe très bien. La cadette ne le trouve pas intéressant et lui en veut parce qu’ il la prive des intentions que l’ainé avait pour elle. Elle est en colère en permanence. Le troisième né après la mort de l’enfant handicapé ne parvient pas à prendre sa place et à se situer. Il est celui qui remplace sans réellement remplacer.