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Nos richesses. Kaouter Adimi.
vendredi 10 novembre 2017 par
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Bravo pour l’hommage rendu à cet amoureux de la littérature, contre vents et marées, malgré la seconde guerre mondiale, malgré la guerre d’Algérie, pour l’édition de jeunes auteurs algériens, en particulier merci pour Albert Camus et d’autres.
Quelle vie passionnante que celle d’Edmond Charlot ! Cependant, il n’a vécu que pour la littérature en négligeant sa propre famille. A t-il transmis à ses enfants le goût des lettres ?
Abdallah, qui a tenu la librairie a lui aussi servi la littérature. On sent qu’il souffre quand il voit le jeune Ryad vider les lieux sans états d’âme pour que cela devienne une boutique pour beignets. Les livres qui restent l’encombrent. Il ne sait pas quoi en faire.
Abdallah est consterné malgré l’amitié qui s’est instaurée entre le jeune homme et le vieillard qui porte son linceul sur l’épaule.
Pour moi, ce n’est le symbole ni de la mort de la littérature ni de la mort de la littérature maghrébine en particulier, ce sont des circonstances historiques, économiques peut-être, qui mènent à la destruction de la librairie dans un quartier pauvre d’Alger, Cependant, j’ai ressenti une certaine tristesse en lisant l’histoire de ce trésor perdu.